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INFOS COLLECTIF VAN


Nouveau Président de l’UE : un rôle clé pour l’adhésion de la Turquie
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Premier ministre belge, Herman Van Rompuy, sera le premier président du Conseil européen, et Catherine Ashton sera son Haut représentant pour les Affaires étrangères. Le Collectif VAN vous propose la traduction d’un article en anglais paru dans le Hurriyet Daily News du 18 novembre, la veille de son élection : « Les diplomates turcs sont satisfaits de la ‘levée du blocage sur l’élargissement’ après l’acceptation du Traité de Lisbonne qui chasse les nuages assombrissant l’expansion de l’UE et qui ouvre la voie à d’autres réformes. Cependant, les responsables européens ont prévenu que les règles d’adhésion restent les mêmes.

Le nouveau Président de l’Union européenne jouera un rôle clé pour l’adhésion de la Turquie

FULYA ÖZERKAN
ANKARA - Hürriyet Daily News
Mercredi 18 novembre 2009

Les diplomates turcs sont satisfaits de la ‘levée du blocage sur l’élargissement’ après l’acceptation du Traité de Lisbonne qui chasse les nuages assombrissant l’expansion de l’UE et qui ouvre la voie à d’autres réformes. Cependant, les responsables européens ont prévenu que les règles d’adhésion restent les mêmes.

Alors que l’Union européenne s’engage sur une nouvelle voie, les responsables déclarent qu’il ne faut pas s’attendre à des changements sur la politique d’élargissement du bloc, mais son nouveau Président aura un rôle majeur dans l’expansion des frontières de l’Europe pour y inclure la Turquie.

L’Union européenne doit décider jeudi à Bruxelles qui sera le nouveau président qui siègera lors des prochains sommets et qui représentera l’Union sur la scène européenne. Ceci survient après la ratification du Traité de Lisbonne par la République Tchèque.

“D’un point de vue formel, ni le poste de nouveau Président ni le Traité de Lisbonne ne changeront quelque chose en ce qui concerne l’élargissement, parce que les conditions requises pour les pays candidats et les règles d’Admission à l’UR restent inchangées” a déclaré Pierpaolo Settembri, administrateur au Conseil de L’UE, au journal Hürriyet Daily News & Economic Review, lors d’une interview téléphonique.

Le responsable, qui parlait en son nom, a cependant souligné que c’est la personnalité de la personne choisie qui donnera de l’importance ou non à ce président.

“Si [le nouveau chef] est une personnalité affirmée qui a un rôle actif sur la scène internationale et qui est reconnue en tant que partenaire influent, alors je pense que tout sera affecté par ce nouveau poste, y compris le processus d’élargissement”, a déclaré Settembri.

Ankara est satisfaite

Les diplomates turcs contactés par le Daily News ont exprimé leur satisfaction sur la “levée du blocage sur l’élargissement” grâce à l’acceptation du Traité de Lisbonne qui chasse les nuages assombrissant la capacité d’intégration de l’UE, et qui ouvre la voie à de nouvelles réformes. Les diplomates ont également suggéré que la mise en place d’un mécanisme qui ferait de l’UE un interlocuteur politique direct et qui accélèrerait le processus de prise de décisions à l’intérieur du bloc, serait un autre développement positif.

“Le Traité de Lisbonne aura un impact majeur sur toutes les actions extérieures de l’UE, y compris l’élargissement”, a déclaré au téléphone au Daily News, Thomas Grunert, responsable de l’unité travaillant sur l’élargissement et la sphère économique au Parlement Européen.

Il a de même admis que le nouveau Président n’aura pas d’influence sur la mise en place de nouvelles politiques, en dépit du fait que la personnalité choisie devra prendre ses distances par rapport aux politiques nationales selon le mandat européen.

“Si le nouveau Président est une personne qui a une attitude positive vis-à-vis de l’élargissement futur de l’UE et une attitude flexible envers la Turquie, cela aura bien sûr un impact”, a dit Grunert.

Cependant, la présence de sentiments anti-Turquie, d’une opposition forte aux aspirations de la Turquie à faire partie de l’UE, de la part de certains États membres, et la probabilité que le Président sera issu d’un tel État, pourrait être une source de craintes pour Ankara.

“Je ne peux m’imaginer que la personne présidant l’UE soit contre l’élargissement. Je pense que parmi les qualités de cette personne, devra figurer son engagement européen”, a déclaré Settembri.

“Je ne veux pas dire qu’il devra être pro élargissement, mais cela fait partie de la dynamique de l’Europe. Par conséquent, je pense que cette personne ne sera pas quelqu’un qui dans le principe s’opposera à l’élargissement, mais cela ne veut pas dire qu’il ignorera les défis qui existent”, a-t-il dit.

Besoin d’une stratégie de l’UE

Bahadır Kaleağası, coordinateur international de l’Association des Industriels et des Entrepreneurs de Turquie, ou TÜSİAD, a dit que ce serait dans l’intérêt de chaque pays candidat que l’Union européenne atteigne une unité politique, mais il a prévenu : “La Turquie a désormais désespérément besoin d’une stratégie d’accession à part entière, car l’identité politique du bloc se renforce.”

Pour le moment, le Conseil européen est présidé par le chef de l’État ou du gouvernement du pays membre détenant la présidence, pour une période de six mois. Selon le Traité de Lisbonne, l’UE aura un Président élu pour un mandat de deux ans et demi qui remplacera le Président en fonction. La plupart des observateurs disent que le nouveau poste représente un transfert de la puissance politique de l’UE vers ce qui pourrait être les États Unis d’Europe.


“Mais, bien sûr, ce ne sera pas comme les États-Unis”, a dit Kaleağası.

Lisbonne confirme la stratégie d’élargissement

Les responsables européens admettent que sans Lisbonne, il serait impossible d’élargir l’union, mais ils soulignent que cela ne signifie pas que le Traité a été adopté en vue de l’accession imminente de la Turquie ou d’autres pays candidats.

“Avec la Turquie, il existe un processus d’évaluation en cours ; il continuera dans les années qui viennent”, a dit Settembri. “Le Département pour l’Élargissement de la Commission continuera d’exister.”

©Traduction de l'anglais C.Gardon pour le Collectif VAN - 20 novembre 2009 - 13:50 - http://www.collectifvan.org
Lire l’article original dans la rubrique Article en anglais

http://www.hurriyetdailynews.com/n.php?n=new-eu-president-to-play-key-role-in-turkey-bid-2009-11-18
Noyan Tapan - Edition en français du 16 novembre 2009
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Reprise d'un article du Collectif VAN sur la version française de Noyan Tapan du 16 novembre 2009

Un appel à la mobilisation de la diaspora lancé au banquet de l’ANC

De Harut Sassounian
Édité par The California Courier
Éditorial de Sassounian du 12 novembre 2009


"Skinheads à Vesoul" : "apologie de crimes contre l'humanité" devant la justice

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nfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet ce communiqué de presse du MRAP ( Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) publié le 19 novembre 2009.

Le MRAP partie civile dans l'affaire de Bucey-les-Gy en Haute-Saône sera représenté par Maitre Welzer du barreau d'Epinal le 3 décembre 2009 à 11h. En effet, lors du bal du 14 juillet dernier, plusieurs jeunes de 16 à 21 ans vêtus de tenus néo-nazies, et tenant des propos racistes, ont semés le trouble en cette fête populaire.

Le MRAP rappelle son attachement absolu aux valeurs républicaines qui condamnent bien entendus de tels agissements mais demande avec fermeté que soient poursuivis leurs auteurs, et plus encore, ceux qui en amont les manipulent, et qu'enfin soient prises des mesures contre les sites Internet qui véhiculent toute idée de rejet et de discrimination, qui incitent à la haine et à la violence racistes.

Paris, le 19 novembre 2009

--
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples


43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 99
Site web : http://www.mrap.fr
http://www.mrap.fr/communiques/document.2009-11-19.6308895617/view


Point sur le processus de règlement du conflit du Karabagh
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nfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.


Vendredi, 20 Novembre 2009

Alors que toute l'attention de la communauté internationale est encore retenue par l'évolution des relations arméno-turques et les retombées futures des Protocoles, le processus de règlement du conflit du Karabagh suit son cours.

Du 4 au 6 novembre dernier les co-présidents du Groupe de Minsk de l'OSCE se sont une nouvelle fois rendus dans la région où ils se sont entretenus tour à tour avec les présidents arménien et azéri ainsi que leurs ministres des Affaires étrangères respectifs.

Youri Merzliakov, Robert Bradtke et Bernard Fassier ont déclaré à la suite de leurs rencontres à Bakou et Erevan que les présidents Aliev et Sarkissian ont réaffirmé leur volonté de poursuivre leurs discussions en vue de trouver un accord sur les principes de base « du règlement pacifique du conflit ». Par ailleurs, ils ont accepté la proposition des co-présidents de se rencontrer une nouvelle fois dans une capitale européenne avant la fin novembre.

En même temps, le gouvernement de la République d'Arménie a rejeté le projet de loi « sur la reconnaissance de la République du Haut-Karabagh » proposé par l'opposition arménienne. Erevan officiel motive ce rejet par la crainte de conduire les négociations à une nouvelle impasse en cas d'adoption d'une telle loi. Le refus d'entreprendre des démarches unilatérales qui risquent de compromettre le règlement du conflit prouve ainsi sa volonté de poursuivre les pourparlers, même si ceux-ci n'ont pas encore de résultats tangibles.

Mais sur quoi exactement les négociations portent-elles ? Selon le chef de la diplomatie arménienne Edward Nalbandian, «l'unique objet des négociations est à l'heure actuelle le statut du Haut-Karabagh », ce statut ainsi que la présence d'un lien terrestre direct avec l'Arménie, étant les problèmes prioritaires pour la partie arménienne.

Autrement dit, ce sont précisément ces deux questions qui ne peuvent faire objet de marchandage pour la partie arménienne et où Erevan n'entend faire aucune concession. Dans ces conditions, les points sur lesquels Erevan pourrait accepter de mener des négociations ce sont les territoires qui constituent la zone de sécurité autour du HK.

Sans préciser expressément l'objet des négociations, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Bakou fait savoir qu'il voit trois étapes du règlement du conflit : d'abord le retrait des forces arméniennes de la zone de sécurité autour du HK, ensuite le retour des réfugiés azéris et enfin, une fois tous les problèmes sociaux et économiques résolus, définition du statut du Haut-Karabagh «dans le cadre de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan».

En ce qui concerne le Haut-Karabagh, les experts et politologues s'accordent à reconnaître que la situation n'y dépend ni de Bakou ni d'Erevan et évolue indépendamment de leur volonté.

Selon ces mêmes experts dont le russe Grigori Trofimtchuk, prudemment mais sûrement l'Occident chemine vers une reconnaissance de la souveraineté partielle de l'Artsakh, son indépendance relative étant justement le moyen tant recherché par les puissances intéressées d'établir un contrôler sur tout le Caucase Sud. Si cette thèse est exacte, l'unique objet de marchandage demeurent en effet ces même « territoires occupés » entourant le Haut-Karabagh.

Quant au projet de mise en place dans la zone de sécurité autour du HK de forces internationales de maintien de la paix, d'après les mêmes experts elle permettrait d'aboutir à un consensus à tous les acteurs du conflit.

Censée garantir selon Bakou le retour dans la zone du conflit des réfugiés azéris, l'apparition d'un contingent international arrangerait également Erevan car elle neutraliserait les éventuelles tentatives de Bakou de régler le problème par la voie militaire.

Enfin cela conviendrait tout aussi bien au HK car le référendum prévu par les principes de Madrid se déroulerait sous la protection et les garanties de la force internationale.

En parlant du Haut-Karabagh, sa position en ci concerne notamment le retrait des forces arméniennes de la zone de sécurité est encore plus explicite que celle de l'Arménie. Ainsi, coupant court aux rumeurs prétendant que la partie arménienne est prête à « rendre » les « territoires occupés » en contrepartie du couloir reliant le HK à l'Arménie, Ara Haroutunian, premier ministre de la RHK a déclaré récemment que les territoires du Haut-Karabagh « délimités par les frontières actuelles de l'Artsakh sont fixés par la Constitution de la République » et que par conséquent le HK n'envisage aucune concession territoriale.

Encore plus virulent, le conseiller du Président du HK chargé des relations avec la société civile et les médias David Babayan déclarait le 12 novembre dernier au journal Hayots Achkhar que « pour nous la notion de territoires libérés et de territoires sous contrôle arménien n'existe plus »...Selon David Babayan, une concession territoriale n'est envisageable pour le HK qu'en cas d'une concession de taille de la part de Bakou.
http://www.haut-karabagh.com/newsletter/2009-11-20/102/

Karabakh: les présidents arméniens et azerbaïdjanais se rencontrent à Munich
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nfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette information au sujet de la rencontre des chefs d’Etat arménien et azerbaïdjanais à Munich parue sur le site de France Diplomatie du 19 novembre 2009.

Rencontre des chefs d’Etat d’Arménie et d’Azer
(26 novembre 2009)

A l’invitation des 3 pays coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE sur le règlement du conflit du Haut Karabagh (Etats-Unis, France, Russie), les chefs d’Etat d’Arménie et d’Azerbaïdjan se rencontreront, pour la sixième fois cette année, à la résidence du Consul général de France à Munich, le 22 novembre.

La France sera représentée à cette réunion par l’Ambassadeur Bernard Fassier, Coprésident pour la France du Groupe de Minsk depuis janvier 2005.

Des principes de base pour un règlement pacifique, équitable et durable de ce conflit ont été proposés conjointement aux parties à Madrid, fin novembre 2007, par les ministres des Affaires étrangères français et russe et le Secrétaire d’Etat adjoint américain.

En juillet dernier, dans leur déclaration conjointe en marge du Sommet du G8 à l’Aquila, les Présidents français, américain et russe ont rappelé que ces propositions demeuraient sur la table des négociations et ont invité les parties à les finaliser le plus rapidement possible. Cette déclaration décrit les éléments fondamentaux de ces propositions :

- le retour sous contrôle azerbaïdjanais des territoires entourant le Haut-Karabagh,

- un statut intérimaire pour le Haut-Karabagh prévoyant des garanties en matière de sécurité et d’administration autonome,

- un corridor reliant l’Arménie au Haut-Karabagh,

- la définition future du statut juridique final du Haut-Karabagh dans le cadre d’un processus d’expression de la volonté juridiquement contraignant,

- le droit de toutes les personnes déplacées et des réfugiés à retourner dans leurs anciens lieux de résidence et,

- des garanties de sécurité internationales qui incluraient une opération de maintien de la paix.

Ce sont ces principes que les médiateurs s’efforcent de faire approuver par les parties au conflit.



http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/crises-conflits_1050/haut-karabagh_13520/conflit-du-haut-karabagh-rencontre-chefs-etat-armenie-azerbaidjan-18.11.09_77887.html
Arrestation des deux hauts responsables des FDLR en Allemagne

I



nfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette information au sujet de l'arrestation des deux hauts responsables des FDLR en Allemagne parue sur le site de France Diplomatie du 19 novembre 2009.


Présentation

(19 novembre 2009)

L’arrestation des deux hauts responsables des FDLR en Allemagne est un développement positif.

Nous rappelons qu’en France une procédure est également ouverte à l’encontre de M. Callixte Mbarushimana, Secrétaire exécutif des FDLR, pour son implication présumée dans le génocide rwandais.

A l’initiative de la France et de ses partenaires, M. Callixte Mbarushimana et d’autres membres des FDLR ont été inscrits sur la liste des sanctions des Nations Unies pour violation de l’embargo sur les armes en République démocratique du Congo (RDC) ou obstacle au désarmement des groupes armés. Ces sanctions sont pleinement appliquées en France.

La France a soutenu très activement la création, en novembre 1994, du Tribunal pénal international pour le Rwanda, créé sur décision du Conseil de sécurité des Nations unies et que nous avons rapidement transposé dans notre législation nationale. Conformément aux obligations qui découlent de la résolution 955 du Conseil de sécurité, la France a mis sur pied une coopération étroite avec le tribunal.

La création de ce tribunal a eu lieu en novembre 1994 et en mai 1996 nous avons adapté la loi française afin de reconnaitre la primauté du Tribunal pénal international pour le Rwanda sur les juridictions françaises. Nous avons donc décidé par la loi que le tribunal sur le Rwanda avait plus d’autorité que les tribunaux en France.

La France est déterminée à poursuivre son engagement en faveur de la paix dans la région des Grands Lacs et à contribuer activement au renforcement de l’action de la communauté internationale contre les responsables du génocide rwandais et les groupes armés qui déstabilisent l’Est de la RDC.


http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/rwanda_374/france-rwanda_1215/presentation_3664/arrestation-deux-hauts-responsables-fdlr-allemagne-19.11.09_77899.html
Haut-Karabakh : Déclaration du ministère des Affaires étrangères de la RHK
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre la traduction de l'article en anglais de Radio Publique d’Arménie parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie du 19 novembre 2009.

***

19 novembre 2009

Traduction Gérard Merdjanian - commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Plus la ficelle est grosse et plus elle a de chance de passer, si l’on ne prend pas garde. Bakou, tout comme Ankara d’ailleurs, dépense des millions en communication pour contrer et nier les propos de la partie adverse.

Tout est fait pour discréditer la partie arménienne et permettre ainsi à l’Azerbaïdjan de s’attirer les bonnes grâces de la communauté internationale ; élément important dans les négociations de paix sous l’égide des médiateurs du groupe de Minsk de l’OSCE.

Tout le monde se souvient de la vidéo, prise de la rive iranienne, montrant en direct la destruction par l’armée azérie du cimetière du Vieux-Djougha au Nakhitchevan. Suite aux plaintes déposées par l’Arménie devant les instances internationales, l’Azerbaïdjan a toujours refusé sous des prétextes fallacieux, la visite du site par des missions étrangères, et notamment du Parlement européen (P6_TA(2006)0069).

Il a fallu de nombreuses décennies à la Turquie pour qu’elle commence à préserver quelques monuments historiques arméniens de son territoire, voire en restaurer un ou deux depuis quelques années. Si Bakou suit l’exemple de son grand frère, les premières restaurations de monuments arméniens sur le sol azéri se produiront dans une cinquantaine d’années, s’il en reste encore d’ici là !

***


"L’Attaché de presse du ministère des Affaires étrangères azerbaidjanais, Elkhan Polukhov, tente régulièrement de jeter l’opprobre sur le Karabakh, en accusant cette fois les Arméniens de détruire les cimetières azerbaïdjanais," a déclaré le ministère des Affaires étrangères de la RHK dans un communiqué.

"Il convient de noter que, contrairement à nos voisins, qui jusqu’à présent détruisent sauvagement des monuments arméniens dans les territoires qu’ils contrôlent, les autorités de la RHK ont pris sous leur propre protection, tous les monuments musulmans sur le territoire de la RHK, y compris les cimetières azéris, et ce dès les premiers jours de la guerre imposée par l’Azerbaïdjan, fait qui peut être attesté par les nombreuses délégations internationales et azerbaïdjanaises qui ont visité le Haut-Karabakh.

Des photos-montages montrent la prétendue destruction de cimetières azerbaïdjanais par les Arméniens, et notamment certaines destructions de cimetières causées par les activités militaires durant la guerre déclenchée par l’Azerbaïdjan. Polukhov essaie juste de jouer là-dessus.

Malheureusement, de telles inventions et falsifications sont pratiquées par la machine de propagande azerbaïdjanaise depuis longtemps. Tout le monde se souvient encore des tentatives de la Fondation Heydar Aliev, placée sous le haut patronage de la famille Aliev, de présenter des photos prises au Kosovo comme étant celles de Khodjalou.

Les déclarations de Polukhov sont considérées comme des tentatives régulières de jeter une ombre sur la République du Haut-Karabakh et détourner ainsi l’attention de la communauté internationale loin des actes de vandalisme organisés systématiquement par les autorités de Bakou.

Notamment la destruction de la partie arménienne du cimetière de Narimanov à Bakou, sous prétexte de construire une autoroute, ou pire, la récente destruction complète des khatchkars (pierre-croix) du Vieux-Djougha au Nakhitchevan, pour transformer le lieu en terrain militaire, et où aucune activité militaire n’a eu lieu.

Pour confirmer ce qui précède, nous allons vous présenter un extrait du rapport international publié récemment par le Bureau de la Démocratie, des Droits de l’Homme et du Travail du Département d’Etat des Etats-Unis : "La haine envers les Arméniens a fait que la majorité d’entre eux ont du quitter le pays dans la période 1988-1990, et toutes les églises arméniennes, dont la majorité ont été détruites pendant les émeutes ethniques de masse (il y a plus de dix ans), sont toujours fermées" ; précise la déclaration du ministère de la RHK.

Radio Publique d’Arménie
http://eafjd.eu/spip.php?breve2256


Presse arménienne : Revue du 19 novembre 2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 19 novembre 2009.

Affaires intérieures


Les quotidiens rapportent en bonne place diverses déclarations du PM Tigran Sarkissian à l’AN alors qu’il présentait le projet de budget d’Etat 2010. S’agissant ce dernier, il a précisé que grâce à des fonds promis à hauteur de 100 millions d’euros par l’UE et les Etats-Unis, certains secteurs dont au premier chef celui de la défense bénéficieront de davantage de financement. Le budget militaire sera donc porté au même niveau que celui de cette année, soit à 132 milliards de drams, alors que le projet initial de budget 2010 en prévoyait 116 milliards.

Le Premier Ministre a de nouveau évoqué les quatre vulnérabilités de l’économie arménienne (cf. la revue du 17.11) et indiqué que toutes les études et les sondages du Gouvernement révèlent que la première préoccupation des citoyens d’Arménie n’est pas la question des retraites et des salaires, ni celle du chômage, de la création de nouveaux emplois, de l’inflation ou du taux de change, ni même celle du règlement du conflit du HK ou de la reconnaissance du génocide, mais celle de la justice sociale.

« Tous doivent être égaux devant la loi, indépendamment des fonctions qu’ils exercent ou de leur revenus », a-t-il dit, ajoutant que « ce problème demeurera au centre de l’attention du Gouvernement » et que « ce problème concerne avant tout les grosses sociétés ». L’unique moyen pour que ces dernières rétablissent leur confiance auprès de la société demeure le travail transparent, selon lui. Le PM a par ailleurs indiqué que dans un proche avenir le Gouvernement présentera à l’AN un projet de loi qui enjoindra les 500 plus hauts fonctionnaires d’Arménie, ainsi que leurs proches à déclarer leurs revenus et leurs biens.

Toutes les données seront regroupées dans un registre électronique qui sera consultable pour tout citoyen arménien. Par ailleurs, seulement 168 Jam rend compte d’une nouvelle initiative du Gouvernement présentée hier par le PM. Il s’agit d’un nouveau « concept de perfectionnement du système de gestion » qui propose de réduire les compétences, les fonctions et l’influence des Ministres.

Ceux-ci devraient consulter pour toute question, comme le stipule le concept, leurs chefs de cabinet qui à leur tour devraient dépendre du Gouvernement. Autrement dit, selon 168 Jam, ce concept est une tentative d’établir pratiquement un système « monocentrique » de gouvernance en renforçant l’autorité du Gouvernement et du PM au détriment de celle des Ministres qui deviendront ainsi, aux yeux de 168 Jam, des fonctionnaires symboliques.

L’ensemble des quotidiens fait état de la démission du Ministre du Travail et des affaires sociales, Guevorg Petrossian, membre du parti « Arménie prospère », pour des « raisons de santé ». Le porte-parole de cette force politique a pourtant motivé, à RFE/RL, la démission du Ministre par son « manque d’expérience » et l’insatisfaction de Gaguik Tsaroukian, président d’«Arménie prospère », vis-à-vis de son travail. Il sera remplacé par Mkhitar Mnatsakanian, président de la commission de la défense des droits de l’Homme et des affaires publiques, également membre du parti « Arménie prospère » auquel revient, en vertu du mémorandum de la coalition, ce portefeuille ministériel.

Haykakan Jamanak et 168 Jam font état d’un conflit interne au sein du Conseil municipal d’Erevan entre le maire Gaguik Beglarian et les représentants d’« Arménie prospère », dû à un désaccord sur le mode d’organisation des sessions du Conseil municipal et du quorum. Les membres d’« Arménie prospère » auraient même menacé d’abandonner leurs mandats. Un membre de cette force politique représenté au sein du Conseil municipal relève dans Haykakan Jamanak, que la question de l’abandon des mandats demeure actuelle et que ses partisans y procéderont si leur travail au sein du Conseil municipal d’Erevan continue à être paralysé.

Aujourd’hui c’est 168 Jam qui évoque d’éventuels destitutions et remaniements au sein du Gouvernement (cf. la revue du 18.11). Ce trihebdomadaire évoque l’éventuelle destitution des Ministres des transports et de la communication et de la Culture Gourguen Sarkissian et Hasmik Poghossian, la destitution de cette dernière devant être liée aux récentes révélations scandaleuses par la Chambre d’audit de détournement de fonds au sein de sa structure.

168 Jam confirme également l’imminent remplacement des Chefs du Service de sécurité nationale et de la Police Gorik Hakobian et Alik Sarkissian. Le journal n’exclut pas non plus la destitution du président du Conseil de la radio et de la télévision publiques Alexan Haroutiounian.

Par ailleurs, le service de presse d’Arthur Baghdassarian a démenti les informations publiées hier par la presse, sur l’éventuel remplacement du procureur général Aghvan Hovseptian par A. Baghdassaration. D’après la législation arménienne A. Baghdassarian occupe aujourd’hui l’un des quatre postes politiques les plus importants de la République et ne prétend pas rétrograder de fonction, a déclaré son service de presse. / Hayots Achkha

Selon Haykakan Jamanak, hier aussi la Banque centrale a fait des interventions sur le marché de changes à hauteur de 6 M USD « grâce » auxquelles il a été possible de préserver le taux de change du dram au niveau 387.5 drams contre un dollar.

Selon Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun, 168 Jam, Novoyé Vrémia et Golos Arménii au 18.11, le nombre de personnes contaminées par le virus A/H1N1 a été de 21, dont 12 ont déjà quitté l’hôpital, selon Noyan Tapan, après avoir été traitées.

Selon Hayots Achkhar, le tarif de l’Internet en Arménie diminuera de moitié à partir du 1er janvier 2010. Aravot accuse « Orange-Armenia » de ne pas tenir ses promesses et de ne pas rendre les services promis. / « Pourquoi Orange faisait tant de bruit ? » -Aravot

Novoyé Vrémia et Jamanak font état de l’incendie dans le siège d’« Orange-Armenia » sis avenue Nord, dont ont souffert le plafond et les câbles électriques.

Conflit du HK

L’ensemble de la presse rapporte les réponses du Ministre des AE Edouard Nalbandian sur le règlement du conflit du HK lors des « questions d’actualité ». Interrogé sur la récente participation d’un Vice-ministre turc à une réunion du Groupe de Minsk, le chef de la diplomatie arménienne a rappelé que la Turquie est membre du Groupe de Minsk et donc peut prendre part à ses réunions. Il a récusé toute possibilité de la Turquie de devenir le quatrième pays coprésident du GDM.

Pour devenir coprésident du GDM, la Turquie doit bénéficier, au moins, de l’accord de l’Arménie et du HK, ce qui est exclu. Les coprésidents du Groupe de Minsk, rappelle-t-il, se sont également prononcés à ce sujet. Efforts de la Turquie de lier le règlement du conflit du HK à la normalisation des relations arméno-turques- le Ministre estime que la Turquie peut déployer de tels efforts, « mais qui le lui permettra ? ». Même les coprésidents ont plusieurs fois récusé, rappelle-t- il, tout rapport entre ces deux processus.

Déclarations d’Aliev- le Ministre a écarté les déclarations d’Ilham Aliev selon lesquelles la question de la restitution des sept territoires [azerbaïdjanais] aurait figuré à l’ordre du jour des négociations arméno-azerbaïdjanaises. Les négociations sont menées, selon lui, sur le sujet du statut du HK. Il rappelle que Bakou rejetait longtemps non seulement les « principes de Madrid », mais aussi l’existence d’un tel document…

Prochaine réunion des Présidents d’Arménie et d’Azerbaïdjan- le Ministre a confirmé que les deux chefs d’Etat se réuniront à Munich, sur proposition de la coprésidence française du GDM, à la fin de cette semaine.

Azg, Haykakan Jamanak et Haystani Hanrapetoutioun rapportent un nouveau discours du Président Aliev qui n’a pas exclu la voie militaire par rapport au conflit du HK. Indiquant que si au cours d’une année de 7 à 8 négociations se tiennent [entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan], le règlement définitif ne se dessine pas. Il a accusé l’Arménie de traîner dans le processus de règlement en revenant sur des points qu’on croyait être acquis.

Le but de l’Arménie est, selon lui, de peupler les territoires azerbaïdjanais, bien qu’elle « n’en ait pas le potentiel ». D’après M. Aliev la population réelle de l’Arménie est de 1,7 millions et le moment viendra où l’Arménie ne pourra même pas défendre sa ligne de contact. Contrairement à l’Arménie, poursuit-il, la situation démographique de l’Azerbaïdjan s’améliore et ce pays qui compte actuellement 9 millions d’habitants en comptera 10 millions d’ici 5 ou 6 ans. Le chef de l’Etat azerbaïdjanais n’a pas oublié de rappeler la supériorité de l’économie azerbaïdjanaise (7 fois) par rapport à celle de l’Arménie.

Selon Azg, Haykakan Jamanak et Hayastani Hanrapetoutioun, citant le coprésident russe du Groupe de Minsk Yuri Merzliakov, les médiateurs n’envisagent pas de se rendre dans la région dans un proche avenir.



Image de la France

Haykakan Jamanak, Golos Arménii et Novoyé Vrémia annoncent qu’un élève d’origine turque, Mustafa Dogan, a été éloigné de l’école pendant deux jours, à Nancy, pour avoir nié le génocide arménien. A l’occasion d’un examen écrit portant sur la période 1915- 1916 de la première guerre mondiale, le jeune écolier a nié sur sa copie le génocide et écrit que « même si un génocide a eu lieu, les Arméniens le méritaient ». L’adolescent a été sanctionné de façon « pédagogique », et a été contraint de « faire un travail de recherche sur les génocides et particulièrement sur le génocide arménien ».

Aujourd’hui c’est Golos Arménii et Novoyé Vrémia qui annoncent à la « une » la décision de l’OFPRA (cf. la revue du 18.11). /
« Evaluation courageuse »- Golos Arménii
« La démocratie constitue un obstacle pour les réfugiés » -Novoyé Vrémia

Rédaction : Merie Hakobian

Réalisée à partir de publications arméniennes d’origines diverses parues au cours d’une journée définie, la présente revue de presse est un document de travail : il n’exprime en aucun c as les points de vue du gouvernement français sur les sujets abordés.


http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20091119.pdf
Revue de la presse turque 19.11.2009

I



nfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 19 novembre publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Nous vous présentons la revue de la presse turque du jeudi 19 novembre 2009

Posted 19.11.2009 12:36:30 UTC

Updated 19.11.2009 12:36:30 UTC

Le journal Vatan fait part des propos du chef d'Etat Abdullah Gül qui a reçu son homologue italien Giorgio Napolitano réalisant une visite d'Etat en Turquie. Abdullah Gül a déclaré au sujet de l'adhésion de la Turquie à l'Union : " Nous ne voulons pas de discrimination, nous souhaitons qu'aucun ombrage ne soit porté à l'achèvement du processus des négociations avec succès ".

Selon l'information de Vatan, les présidents Abdullah Gül et Giorgio Napolitano se sont réciproquement décernés la médaille d'Etat. Précisant que Napolitano lui avait décerné avec courtoisie la médaille du plus haut rang de la République d'Italie, M. Gül a indiqué qu'il avait également remis " la médaille d'Etat " à Napolitano. " Cela indique à quel point notre amitié est forte " a-t-il témoigné.

Le quotidien Yeni Şafak se penche sur les déclarations du ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini qui a pris la parole au 6ème Forum turco-italien organisé à Istanbul. " Le fait que l'UE tienne à sa propre identité ne devrait pas signifier son hermétisme à d'autres identités. Fermer ses portes à la Turquie, engendrera une nouvelle élévation du Mur de Berlin " a-t-il déclaré.

Selon l'article du quotidien, Frattini a indiqué que l'Europe devait aujourd'hui marquer une différence et qu'elle devait reposer sur un choix stratégique. " Si l'UE fait marche arrière et autorise d'ombrager le vote de 26 pays par un veto, elle manquera une très belle occasion " a dit M. Frattini.

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu a martelé que la Turquie sera un jour membre à part entière de l'Union européenne et que cela sera plus au bénéfice de l'Union que de la Turquie. M. Davutoğlu a relevé que l'UE ne pourra compléter son identité culturelle qu'avec l'entrée de la Turquie, indique le quotidien.

Le journal Zaman attire l'attention sur l'entretien entre le chef de la diplomatie Ahmet Davutoğlu et le leader du Haut conseil islamique d'Irak Sayid Ammar Abdulaziz Muhsin Al-Hakim réalisant une visite à Istanbul.

M. Davutoğlu a indiqué que la Turquie attribuait une grande importance à la construction de l'avenir de l'Irak par les groupes ethniques de ce pays dans la paix et la fraternité. " Nous considérons les prochaines élections comme un tournant décisif d'une telle fraternité " a-t-il relevé.

Le quotidien Yeni Şafak annonce qu'une exposition relatant les relations franco-ottomanes est ouverte au Musée national de la Renaissance, à Ecouen près de Paris, dans le cadre des activités de la " Saison de la Turquie " en France.

Des objets révélant les relations entre le roi de France, François 1er et Soliman le Magnifique constituent une part de l'exposition, relève le journal. Des porcelaines d'Iznik datant de la période ottomane sont également exposées dans le château qui abrite le musée. Le passé, le présent et l'avenir de la Turquie est présenté dans les quatre coins de la France à l'occasion de la " Saison de la Turquie " à travers plus de 400 activités artistiques et culturelles dans plus de 70 villes.
http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=3ccffd73-35e0-425f-874c-da4af8af7bf4



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