94 ans de déni : ça suffit !



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TURQUIE/USA


Le directeur du FBI discute de la lutte contre le PKK à Ankara
Le directeur du FBI, la police fédérale américaine, a rencontré mercredi à Ankara des responsables turcs pour discuter des efforts conjoints destinés à combattre l'organisation rebelle kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a annoncé l'ambassade des Etats-Unis.

La visite du patron du FBI, Robert Mueller, est concentrée "sur notre importante et constante coopération en matière de contre-terrorisme et de problèmes d'application de la loi", selon un communiqué de l'ambassade qui soulignant le soutien de Washington à la lutte de la Turquie contre le PKK, considéré comme une organisation terroriste par les deux pays.

"Nous avons hâte d'avoir un échange de vues sur les possibilités d'une coopération encore plus étroite et plus efficace dans notre combat commun contre le terrorisme et ceux qui violent la loi", ajoute le communiqué.

Selon les médias turcs, l'utilisation de la Turquie comme une éventuelle route de sortie pour transporter les troupes américains devant être retirées d'Irak figure également au programme des discussions.

Le directeur du FBI a rencontré le vice-Premier ministre Cemil Cicek, le ministre de la Justice Sadullah Ergin et le chef de la police turque Oguz Kagan Koksal.

Avec l'aide du renseignement américain, l'aviation turque bombarde depuis décembre 2007 les positions du PKK du nord de l'Irak.

Ankara a récemment annoncé des mesures visant à améliorer les droits des Kurdes dans l'espoir d'éroder le soutien du PKK.

Le PKK a entamé en 1984 une insurrection visant à l'indépendance du sud-est anatolien. Cette revendication s'est progressivement muée en une demande d'autonomie régionale et de renforcement des droits culturels des Kurdes. Le conflit kurde a fait quelque 45.000 morts, selon l'armée turque. (AFP, 18 nov 2009)


http://www.info-turk.be/375.htm#FBI


    1. TURQUIE/ISRAEL


Turquie: première visite d'un ministre israélien à Ankara depuis le gel diplomatique en 2008

2 heures, 25 minutes

JERUSALEM (AFP) - Un ministre israélien, le responsable du Commerce et de l'Industrie Benyamin Ben-Eliezer, va se se rendre dimanche en Turquie pour la première fois depuis le coup de froid diplomatique entre les deux alliés il y a un an, a-t-on appris vendredi de source officielle.

Il s'agit de la première visite d'un ministre israélien en Turquie depuis l'offensive israélienne dans la bande de Gaza à la fin 2008, qui avait suscité de vives critiques d'Ankara et un refroidissement des relations bilatérales.

"J'espère que ma visite va contribuer à améliorer les relations entre les deux pays qui ont une importance stratégique fondamentale pour Israël", a déclaré vendredi M. Ben-Eliezer à la radio.

Ce dernier, qui est à la tête d'une importante délégation économique, doit rencontrer lundi notamment le ministre turc de la Défense Vacdi Gönül. Ce dernier avait rencontré son homologue israélien Ehud Barak en octobre 2008 à Tel-Aviv.

En septembre, le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu avait annulé une visite qu'il devait effectuer le mois suivant en Israël, selon une source officielle israélienne.

Les relations ont connu un nouveau coup de froid en octobre avec l'exclusion de l'aviation israélienne d'exercices internationaux organisés en Turquie.

La Turquie, pays majoritairement musulman au régime laïque, a fait figure de principal allié d'Israël dans la région depuis la signature par les deux pays d'un accord de coopération militaire en 1996.

En mai 2008, la Syrie et Israël avaient engagé des négociations indirectes de paix par l'entremise de la Turquie. Elles ont été stoppées par Damas en décembre 2008 à la suite des bombardements israéliens à Gaza, sans avoir enregistré d'avancée tangible.


http://qc.news.yahoo.com/s/afp/091120/monde/po_isra__l_turquie_diplomatie_1


    1. TURQUIE/SYRIE


La Turquie change de paradigme
Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Mehmet Kamis se réjouit des évolutions positives que la Turquie connaît dans le domaine diplomatique avec les Etats frontaliers. L’ouverture des frontières, réelle avec la Syrie, espérée avec l’Arménie, marque selon lui un changement de paradigme dans une Turquie qui mène une nouvelle politique étrangère.

Les murs épais qui avaient été dressés entre la Syrie et la Turquie se fissurent. Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, accompagné de dix ministres, a signé en grande pompe une convention mettant fin au visa à la frontière Turquie-Syrie. Les ministres des deux parties ont retiré les barrières, les fils barbelés et les murs qui les séparaient.

Des milliers de familles de la région se sont divisées, des parents restant de part et d'autre de la frontière. Lorsque l'on parle de frontières syro-turques, ce sont des milliers de personnes venus célébrer l'évènement, des efforts surhumains déployés qui nous viennent à l'esprit.

Et des champs de mines de plusieurs milliers de kilomètres ! Bien que la Syrie soit le pays avec lequel nous avons la plus longue frontière et que nous ayons vécu des siècles de vie commune, nous avions érigé entre nous des millions de km de distance. Dorénavant, nous sommes devenus des pays où il est possible de se rendre visite sans visas et où nous pouvons effectuer des conseils de ministres en commun.

Je ne sais pas si vous en êtes conscient ; nous vivons en Turquie et dans la région, un changement du statu quo. Une nouvelle vision, basée sur l'amitié, la coopération voir même la fraternité se substituant aux spéculations de l'ordre ancien fondé sur l'hostilité, voit le jour. Souvenez-vous, la Syrie avait un œil rivé sur le Sandjak d'Alexandrette jusqu'à hier, et œuvrait pour le démantèlement de la Turquie. 100 ans avant, nos relations rompues avec les Arméniens conduisant à l'exode s’étaient muté en haine.

Le processus commencé avec la diplomatie du football s'est accéléré et les relations avec les Arméniens sont entrées dans une nouvelle phase. En Grèce, pays qui nous a été présentée comme étant notre plus grand ennemi, Papandreou à peine élu s'est rendu en Turquie avec une feuille d'olivier.

Mais les fractions qui se sont fait une place dans leur pays à l'aide d'une stratégie hostile, éprouvent une certaine gêne devant ce changement. Mehmet Sandir, du MHP, opposé à la signature des protocoles avec les Arméniens à Zürich, a révélé son intention de décréter de « jour noir » la journée du 10 octobre. Les Arméniens de la diaspora, ont quant à eux, qualifié les 24 avril et 10 octobre de « jours de deuil ». Les adversaires peuvent trouver un point d'entente lorsqu'il s'agit de maintenir le statu quo. Sarkissian, après avoir apposé sa signature au nom des Arméniens, reçoit des menaces de mort. Parce que pour nombre d'Arméniens, au premier rang desquels figurent ceux de la diaspora, l'hostilité à l'égard des Turcs est devenue une raison de vivre.

De la résolution de l'affaire chypriote, ce sont d’anciens politiciens tels que Denktas et Papadopulos qui éprouvent des désagréments. Tension, absence de solution, rencontre infructueuse, attitude obstinée sans aucun changement et finalement pédaler dans le vide.

Dans le tableau qui se dresse à nous, il ne reste plus que le PKK qui reste conforme à l'ancien paradigme. Il ne reste plus d'arguments pour entretenir la haine et la rancœur, pour faire couler le sang. Les politiques à base de violence, de tension, d'hostilité s'en trouve s'en dessus dessous. De ce nouvel édifice, la Turquie va en retirer à coup sûr des avantages.

L'ordre ancien ne servait à rien d'autre qu'à dresser des barrières en Turquie voir même un édifice pour que soit monter des obstacles à la Turquie. La Turquie devient un acteur beaucoup plus efficace dans la région à mesure que se mettent en place les nouvelles politiques.

Au cours de ce processus, ceux qui rattachent leur avenir à la perpétuation du statu quo existant ont grand intérêt à faire attention et d'être prudents face aux probables manifestations de provocation.

Nous ne devons pas prendre au sérieux outre mesure, la réalisation d'attaques de la part de certains Etats européens, inquiétés par nos efforts déployés dans la région, qui vise à semer la discorde en Turquie.

Indépendamment de tout ça : vive la fin des barrières ! Vive la fin de l'hostilité avec nos frères... Au diable l'idéologie de la haine !

15 October 2009, Thursday
http://fr.zaman.com.tr/fr/yazarDetay.do?haberno=1332


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