0 com ith/15/10. Com/Décisions Windhoek, le décembre 2015 Original : anglais/français



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DÉCISION 10.COM 10.b.11

Le Comité



  1. Prend note que la Bulgarie, l’ex-République yougoslave de Macédoine, la République de Moldova et la Roumanie ont proposé la candidature des pratiques culturelles associées au 1er mars (no 01093) pour inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité :

Les pratiques culturelles associées au 1er mars célèbrent le début du printemps. Chaque année, les femmes en Bulgarie, en ex-République yougoslave de Macédoine, en République de Moldova et en Roumanie torsadent des fils de laine rouge et blanc, pour fabriquer une amulette appelée martenitsa, martinka ou mărţişor. L’amulette est offerte aux membres de la famille, aux amis, aux collègues ou aux enseignants qui la portent autour du cou, du poignet, de la cheville, de la taille ou bien l’épinglent à leurs vêtements. Elle peut également être nouée autour des cornes du bétail ou attachée à la porte ou au portail en guise de protection pour l’année à venir. L’amulette est portée de début mars jusqu’à ce que celui ou celle qui la porte voit le premier arbre en fleur. Elle est alors laissée sur une branche, sous une pierre ou jetée dans un puits ou dans l’herbe. Dans les zones urbaines, la cordelette rouge et blanche a subi d’importants changements avec l’ajout de bibelots en métal, bois, verre, ou de textile. Offrir une amulette du 1er mars est une manière de montrer son affection et son respect, de souhaiter santé et prospérité et d’affirmer la solidarité sociale. C’est également une manière de respecter les traditions qui font partie des identités locales et nationales. La couleur blanche évoque la pureté, tandis que le rouge signifie la vitalité (santé, beauté ou amour). Dans les zones rurales, les jeunes filles apprennent à fabriquer l’amulette auprès des femmes plus âgées.

  1. Décide que, d’après les informations contenues dans le dossier, la candidature satisfait au critère suivant :

R.1 : La pratique de la célébration du début du printemps est répandue dans les quatre États soumissionnaires, intégrant un éventail de différences entre les zones urbaines et rurales quant aux moyens de transmission, les catégories de fabricants, les contextes de sa pratique et l’utilisation économique ; la cohérence de l’élément réside dans ses fonctions sociales et ses significations telles que l’expression de l’affection, les vœux de bonne santé et de prospérité, et le respect des vieilles traditions.

  1. Décide en outre que l’information contenue dans le dossier de candidature n’est pas suffisante pour permettre au Comité de déterminer si les critères suivants sont satisfaits :

R.2 : Bien que le caractère multinational de la candidature en lui-même témoigne d’un dialogue entre les communautés et d’une plus grande visibilité de l’élément et d’une prise de conscience de son importance, la candidature ne décrit pas clairement la contribution de l’inscription à la visibilité du patrimoine culturel immatériel en général ; de plus, les arguments avancés par l’un des États soumissionnaires dans son extrait d’inventaire, à savoir que l’élément est en danger de contamination par les influences des populations voisines et que les coutumes desdites populations ne devraient pas être autorisées à interférer, ne contribuent pas à encourager le dialogue ;

R.3 : Les mesures de sauvegarde proposées contredisent en apparence l’esprit de la Convention en mettant au premier plan la notion d’authenticité, qui se manifeste dans l’accent mis sur la documentation et la recherche scientifiques, dans l’approche de haut en bas et dans le manque de preuves de l’implication des communautés dans l’élaboration des mesures de sauvegarde ; ni les éventuelles conséquences involontaires résultant de l’inscription, ni les mesures pour les prévenir ne sont abordées ; en outre, l’un des États soumissionnaires est omis dans la description des efforts passés et actuels pour sauvegarder l’élément ;

R.4 : Pour deux États soumissionnaires, la candidature n’explique pas ce qui rend les communautés sélectionnées représentatives pour la pratique de l’élément ni, par conséquent, pour le dossier de candidature ; dans les lettres de consentement de deux autres États soumissionnaires, il n’existe aucune preuve que ceux qui ont consenti à la candidature avaient conscience de son caractère multinational ;

R.5 : Bien que les États soumissionnaires maintiennent un inventaire du patrimoine culturel immatériel et aient apporté la preuve que l’élément y figure, les informations sur la conformité aux articles 11 et 12 de la Convention sont, en fonction de l’État partie concerné, soit manquantes, soit incomplètes, soit ambiguës.



  1. Décide de renvoyer la candidature des pratiques culturelles associées au 1er mars aux États parties pour complément d’information et les invite à resoumettre la candidature au Comité pour examen au cours d’un cycle suivant ;

  2. Félicite les États parties d’avoir proposé un dossier multinational qui témoigne des dynamiques entre les environnements urbains et ruraux ;

  3. Invite les États parties, s’ils souhaitent resoumettre leur candidature, à éviter tout vocabulaire inapproprié comme « authentique » et à s’assurer que l’établissement d’inventaires au niveau national ne soit pas guidé par de tels concepts ;

  4. Suggère que les États parties, s’ils souhaitent resoumettre la candidature, améliorent la vidéo en accordant plus d’attention au contexte socio-culturel de l’élément.

DÉCISION 10.COM 10.b.12

Le Comité



  1. Prend note que le Cambodge, les Philippines, la République de Corée et le Viet Nam ont proposé la candidature des rituels et jeux de tir à la corde (no 01080) pour inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité :

Les rituels et jeux de tir à la corde dans les cultures rizicoles d’Asie de l’Est et du Sud-Est sont pratiqués au sein des communautés pour assurer des récoltes abondantes et la prospérité. Ils favorisent la solidarité sociale, le divertissement et marquent le commencement d’un nouveau cycle agricole. De nombreux rituels et jeux ont aussi une profonde signification religieuse. La plupart des variantes comprennent deux équipes, chacune tenant l’extrémité d’une corde en essayant de la tirer de l’autre côté. La nature intentionnellement non compétitive de l’événement supprime l’accent sur la victoire ou la défaite, affirmant que ces traditions sont exécutées pour promouvoir le bien-être des communautés, et rappelant aux membres l’importance de la coopération. De nombreux jeux de tir à la corde portent les traces des rituels agricoles, symbolisant la force des éléments naturels tels que le soleil et la pluie tout en associant aussi des éléments mythologiques ou des rites de purification. Les rituels et jeux de tir à la corde sont souvent organisés devant la maison communale ou le sanctuaire du village, précédés de rites commémoratifs en hommage aux divinités locales. Les anciens du village jouent un rôle actif dans la conduite et l’organisation des plus jeunes et dans l’exécution des rituels d’accompagnement. Les rituels et jeux de tir à la corde servent également à renforcer l’unité et la solidarité ainsi que le sentiment d’appartenance et d’identité parmi les membres de la communauté.

  1. Décide que, d’après les informations contenues dans le dossier, la candidature satisfait aux critères suivants :

R.1 : Les rituels et jeux de tir à la corde, impliquant presque tous les membres des communautés concernées, représentent un mécanisme socioculturel efficace qui atténue toute inégalité existante ; variant selon les circonstances particulières de chaque État soumissionnaire, certaines connaissances et certains savoir-faire sont transmis oralement par le biais de l’observation directe et de la participation, tandis que d’autres s’acquièrent dans des centres de formation, des écoles et des musées ;

R.2 : En révélant la diversité des pratiques, ainsi que son adaptation aux conditions écologiques dans chaque communauté, l’inscription de l’élément pourrait aider à élucider le rôle important du patrimoine culturel immatériel dans le développement durable tout comme la valeur de la recréation constante basée sur la créativité humaine ; la candidature elle-même, en tant que projet collaboratif entre quatre États parties, offre la preuve de la capacité du patrimoine culturel immatériel à encourager le dialogue interculturel ;

R.3 : Les mesures de sauvegarde ont été élaborées avec le plus grand soin grâce à une planification, des délibérations et des prises de décision clairement participatives, et donc englobent une variété d’activités concrètes sensibles à la situation spécifique de l’élément dans chaque État soumissionnaire et aux communautés concernées ; elles comportent des mesures répondant aux éventuelles conséquences involontaires résultant de l’inscription de l’élément, telles que la mercantilisation ;

R.4 : La candidature a été préparée avec la pleine participation des communautés, groupes, individus, associations de sauvegarde, experts associés et autres parties prenantes concernées qui varient en fonction de la situation de chaque État soumissionnaire ; un large éventail d’attestations témoigne de leur consentement libre, préalable et éclairé à la candidature ;

R.5 : Les rituels et jeux de tir à la corde sont inclus dans des inventaires des quatre États soumissionnaires : le Cambodge, les Philippines, la République de Corée et le Viet Nam (depuis 2013 au Cambodge, 2013 aux Philippines, 1969 en République de Corée et 2013 au Viet Nam).


  1. Inscrit les rituels et jeux de tir à la corde sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ;

  2. Demande aux États soumissionnaires d’accorder une attention particulière à la mise à jour des inventaires ;

  3. Félicite les États soumissionnaires d’avoir employé une approche attentive aux similarités et aux spécificités de l’élément dans chacun des États parties, comme en témoigne l’élaboration minutieuse de mesures de sauvegarde appropriées à chaque situation spécifique sur le terrain, ainsi que l’implication systématique de toutes les parties concernées dans la conception et l’élaboration du dossier de candidature.

DÉCISION 10.COM 10.b.13

Le Comité



  1. Prend note que la Colombie et l’Équateur ont proposé la candidature des musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels de la région du Pacifique Sud colombien et de la province d’Esmeraldas d’Équateur (no 01099) pour inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité :

Les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels sont des expressions musicales intégrantes du tissu de la famille et de la communauté des afro-descendants dans la région du Pacifique Sud colombien et de la province d’Esmeraldas en Équateur. Les histoires et les poèmes chantés sont déclamés par des hommes et des femmes lors d’événements rituels, religieux et festifs comme une célébration de la vie, une forme de culte des saints ou un adieu au défunt, et sont souvent accompagnés de mouvements rythmiques du corps. Les musiques de marimba se jouent sur un xylophone en bois de palmier avec des tubes résonateurs en bambou, accompagnés par des tambours et des maracas. L’élément est enraciné dans la famille et les activités quotidiennes, et la communauté dans son ensemble est considérée comme étant le détenteur et le praticien, sans discrimination liée à l’âge ou au genre. Les anciens jouent un rôle crucial dans la transmission des légendes et des histoires de la tradition orale, tandis que les professeurs de musique supervisent la transmission des connaissances musicales aux nouvelles générations. Les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels favorisent les échanges symboliques qui comprennent la nourriture et les boissons, et forgent des alliances sociales qui renforcent le travail, la politique et la solidarité. Chacune de ces expressions facilite l’intégration familiale et collective au travers de pratiques ancestrales qui rehaussent le sentiment d’appartenance à un groupe ethnique particulier connecté à un territoire et à une histoire partagés.

  1. Décide que, d’après les informations contenues dans le dossier, la candidature satisfait aux critères suivants :

R.1 : Les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels se transmettent de génération en génération et sont constamment recréés par les afro-descendants, leur procurant ainsi un sentiment de communauté et d’appartenance, tout en forgeant des alliances sociales dans les moments difficiles et les célébrations ;

R.2 : L’inscription d’un élément partagé par deux États parties pourrait contribuer à sensibiliser au rôle du patrimoine culturel immatériel dans la consolidation des relations de coopération et renforcer la promotion de la diversité culturelle et de la créativité humaine qui, en tant que parties intégrantes de la vie quotidienne des communautés, deviennent des vecteurs d’identité et de bien-être ;

R.3 : La candidature décrit les processus et les plans de sauvegarde en cours élaborés dans chacun des États soumissionnaires à travers une collaboration étroite entre les communautés de praticiens, les parties prenantes et les représentants officiels, visant à assurer la viabilité de l'élément, la promotion de l’intégration transfrontalière des communautés et l’atténuation de tout résultat involontaire de l'inscription ;

R.4 : La candidature est le résultat d’efforts communs des communautés, groupes et individus, dont les opinions et priorités ont été reflétées dans toutes les étapes de son élaboration ; les communautés afro-colombiennes sont impliquées principalement à travers un groupe de gestion qu’elles avaient autorisé auparavant, lors de l’inscription de 2010, à représenter leurs intérêts dans des forums ultérieurs ; les consentements ont été fournis sous forme d’extraits de films ;

R.5 : L’élément a été inclus dans des inventaires des deux États soumissionnaires (depuis 2010 en Colombie et depuis 2009 en Équateur), élaborés en conformité avec les articles 11 et 12 de la Convention.


  1. Inscrit les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels de la région du Pacifique Sud colombien et de la province d’Esmeraldas d’Équateur sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ;

  2. Prend note que la présente inscription remplace celle de 2010 de la musique marimba et les chants traditionnels de la région du sud du Pacifique colombien, conformément au chapitre I.6 des Directives opérationnelles ;

  3. Félicite les États soumissionnaires d’avoir préparé un dossier multinational d’une grande qualité qui témoigne de la nature dialogique, dynamique et évolutive du patrimoine culturel immatériel.

DÉCISION 10.COM 10.b.14

Le Comité



  1. Prend note que la République populaire démocratique de Corée a proposé la candidature de la tradition de la préparation du kimchi dans la République populaire démocratique de Corée (no 01063) pour inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité :

Le kimchi est un plat à base de légumes qui est préparé en assaisonnant différents légumes ou plantes sauvages comestibles avec des épices, des fruits, de la viande, du poisson ou des fruits de mer fermentés avant qu’ils ne subissent une fermentation lactique. La tradition de la préparation du kimchi a des centaines de variantes. Il est servi non seulement comme plat d'accompagnement à chaque repas, mais aussi lors d’occasions spéciales telles que les mariages, les jours fériés, les fêtes d’anniversaire et les cérémonies commémoratives, ainsi que les banquets d’État. Bien que les différences dans les conditions climatiques locales et les préférences et les coutumes des familles entraînent des variations dans les ingrédients et les recettes, la préparation du kimchi est une coutume commune dans tout le pays. La préparation du kimchi est principalement transmise de mère en fille ou de belle-mère à belle-fille, ou oralement entre femmes au foyer. Les connaissances et les savoir-faire associés au kimchi sont également transmis entre les voisins, les proches ou autres membres de la société qui travaillent collectivement, partageant le savoir-faire et les produits pour préparer de grandes quantités de kimchi pour les mois d’hiver. Cette activité, appelée kimjang, stimule la coopération entre les familles, les villages et les communautés, contribuant à la cohésion sociale. La préparation du kimchi apporte à ses détenteurs un sentiment de joie et de fierté ainsi que de respect pour l’environnement naturel, les encourageant à mener une vie en harmonie avec la nature.

  1. Décide que, d’après l’information contenue dans le dossier, la candidature satisfait aux critères suivants :

R.1 : Transmise de génération en génération de mères en filles, ainsi qu’à travers le système d’éducation formelle, la préparation du kimchi comporte de nombreuses variantes qui dépendent de l’environnement naturel et des produits alimentaires disponibles ; partagée à tous les niveaux de la société, elle procure un sentiment d’identité et de continuité et favorise le respect mutuel parmi les différents groupes et communautés ;

R.2 : L’inscription de l’élément pourrait améliorer la visibilité des habitudes alimentaires traditionnelles comme patrimoine culturel immatériel, favoriser le dialogue et les échanges d’expertise entre les communautés aux pratiques similaires et attirer l’attention sur la créativité humaine dans son interaction avec la nature ;

R.3 : La candidature comprend un plan de sauvegarde bien structuré, caractérisé par un équilibre adéquat entre mesures de préservation et de promotion et élaboré avec la participation active des communautés, d’institutions gouvernementales régionales et nationales, d’établissements académiques et éducatifs ainsi que d’associations professionnelles non gouvernementales ;

R.4 : De nombreuses organisations ont pris part à la préparation et à la rédaction de la candidature tandis que des praticiens reconnus, des représentants d’organisations régionales responsables du patrimoine national, des associations de cuisiniers, un syndicat de femmes et d’autres entités ont fourni leur consentement à la candidature ;

R.5 : L’élément figure depuis 2012 dans l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel, qui est maintenu et mis à jour régulièrement par l’Autorité nationale de la protection du patrimoine culturel.


  1. Inscrit la tradition de la préparation du kimchi dans la République populaire démocratique de Corée sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

DÉCISION 10.COM 10.b.15

Le Comité



  1. Prend note que la République dominicaine a proposé la candidature du Son (no 01053) pour inscription sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité :

Le Son est une forme de musique et de danse qui combine des rythmes africains et des éléments musicaux espagnols et qui s’est propagé dans les Caraïbes. Les paroles des chansons sont poétiques. La plupart sont des chansons d’amour qui mettent l’accent sur la beauté féminine et la douleur des ruptures amoureuses. Les partenaires dansent l’un contre l’autre en esquissant des pas harmonieux, ponctués de mouvements de hanche. Le costume traditionnel des danseurs de Son se compose aujourd’hui de chaussures et de chapeaux à deux tons. Les danseurs les plus expérimentés sont des individus ayant appris la danse de leurs parents et de leurs proches dans leur enfance. La tradition de la musique et de la danse de Son est perpétuée à travers tout le pays grâce aux membres du Club Nacional de Soneros. Le club possède deux écoles de danse, organise des tables rondes et des conférences sur l’origine et l’histoire du Son, ainsi que des démonstrations, des concerts avec orchestres et groupes de danseurs. Il apporte également une aide sociale aux membres dans le besoin. Les musiciens des orchestres de Son se consacrent à l’interprétation du genre musical et dispensent une éducation musicale et des formations à des instruments tels que la trompette, le bongo, la basse, la clave, les maracas et le güiro tres, entre autres. Le Son revendique avec fierté des valeurs de moralité, de décence, d’élégance et de respect.

  1. Décide que l’information contenue dans le dossier de candidature n’est pas suffisante pour permettre au Comité de déterminer si les critères suivants sont satisfaits :

R.1 : En dépit de l’engagement des représentants de la communauté, la candidature ne répond pas aux questions relatives à la nature et l’étendue de l’élément, aux détenteurs et praticiens, aux modes de transmission et aux significations culturelles et sociales de l’élément mais en fournit plutôt des informations vagues ; le Club Nacional de Soneros est placé au centre de toutes les explications, arguments et efforts, comparant ses activités avec celles d’autres expressions culturelles et d’autres communautés de manière inappropriée et préjudiciable ;

R.2 : Les réponses aux questions posées ne sont pas adéquates dans la mesure où elles ne font que reprendre des informations présentées dans les sections précédentes et suivantes, sans traiter de la contribution de l’éventuelle inscription de l’élément proposé à la visibilité et à la sensibilisation ainsi qu’au dialogue ;

R.3 : Les mesures de sauvegarde sont exclusivement élaborées à partir de la perspective du Club Nacional de Soneros, démontrant un écart entre les ambitions et la faisabilité ; elles n’incluent aucun indice de l’engagement de l’État soumissionnaire pour soutenir leur mise en œuvre ;

R.4 : Bien que la participation des membres du Club Nacional de Soneros dans le processus de candidature soit bien démontrée, le processus semble avoir été mal compris comme visant à recueillir des signatures de la part d’entités extérieures au Club afin de le soutenir dans l’obtention d’une reconnaissance de l’UNESCO ; il en résulte que la candidature se voit soutenue, non seulement par de nombreux membres du Club, mais aussi par des entités telles qu’un service de transport, une fédération de syndicats, des syndicats de travailleuses et d’autres associations similaires ;

R.5 : L’élément a déjà été inclus en 1998 dans un inventaire mis en place par l’entité précédant l’actuel Ministère de la culture, mais aucune preuve adéquate n’est fournie quant à sa possible conformité aux articles 11 et 12 de la Convention.


  1. Décide de renvoyer la candidature du Son à l’État partie pour complément d’information et l’invite à resoumettre la candidature au Comité pour examen au cours d’un cycle suivant ;

  2. Prend note que l’État partie a proposé un dossier de candidature ambitieux, préparé et complété par une organisation de détenteurs et praticiens de l’élément ;

  3. Encourage l’État partie, s’il souhaite resoumettre la candidature, à s’impliquer pleinement dans l’ensemble du processus de développement et d’élaboration de la candidature ;

  4. Suggère à l’État partie, s’il souhaite resoumettre la candidature, de réfléchir sur l’opportunité de la Liste représentative ou d’un autre mécanisme international, y compris le renforcement des capacités par le biais d’une demande d’assistance internationale, pour mieux contribuer à la sauvegarde du Son ;

  5. Prie l’État partie, s’il souhaite resoumettre la candidature, d’éviter les comparaisons préjudiciables avec d’autres pratiques et communautés, contraires au principe de respect mutuel établi dans la Convention.


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