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surtout). Le collagène, pauvre en tryptophane et en acides aminés soufrés, diminue la
valeur biologique des viandes qui en sont riches. Il en est de même pour l’élastine dont
l’équilibre en acides aminés indispensables est médiocre. Les viandes apportent d’autre part
une petite quantité de substances azotées non protéiques (purines entre autres).
* La 1ère catégorie représente les morceaux à cuisson courte : filet, escalope, bifteck, côte…
●
Apport en lipides
La teneur en matières grasses des viandes varie selon l’espèce, l’état d’engraissement de
l’animal et le morceau considéré. Elles se trouvent à la surface de la carcasse (graisses de
couverture), autour des muscles ou à l’intérieur du muscle (marbré, persillé). Il est possible
de diminuer le taux de lipides des viandes en éliminant les graisses visibles. Compte tenu
de ces considérations une viande peut contenir 2 à 30 % de graisses (tableau 1). Les viandes
les plus maigres (< 10 %) sont le lapin, le cheval, le veau, le poulet et la dinde (sans peau)
. Parmi les
viandes les plus grasses (10 à 30 %) on trouve certains morceaux de bœuf et de porc ainsi
que l’agneau, l’oie et le canard. Ces différences restent relatives car il est toujours possible
de choisir des morceaux très maigres (filet de porc, filet de canard sans la peau…). Les abats
(foie, cœur, rognons) ainsi que le gibier sont des viandes maigres (~5 %).
Les lipides des viandes sont constitués principalement d’acides gras saturés et monoinsaturés.
Leur composition varie cependant en fonction du type de viande considéré. Les volailles
représentent globalement une bonne source d’acides gras mono et polyinsaturés (tableau 1).
Toutes les viandes, mêmes maigres sont sources de cholestérol, en particulier les abats
(tableau 2)
.
Tableau 1 : Composition lipidique de quelques aliments du groupe des viandes,
poissons, oeufs
Aliment
Lipides Totaux
Acides gras (% des AG totaux)
(g/100 g )
Saturés Monoinsaturés Polyinsaturés
Agneau*
Bœuf*
Porc*
Cheval
Œuf
Oie
Poulet
Dinde
Thon au naturel
Sardine
Saumon
Hareng
15
8,5
12
4,6
10,5
17,5
4
2,9
1,6
9
10,1
14,6
53
45,7
41,2
39,5
36
43,7
35,1
36,7
37,8
34,2
21,1
23,1
41,9
50
48,9
34,9
48,8
41,3
48,6
35,5
28,
31,6
40
32,1
5,1
4,3
9,9
25,6
15,1
15
16,2
27,8
34,1
34,2
38,9
44,8
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Tableau 2 : Teneur en cholestérol des viandes, poissons et oeufs
Aliments
Cholestérol
(mg/100 g)
Cervelles
Rognons
Foie
Cœur
Langue
Jaune d’œuf
1 jaune d’œuf (20 g)
Charcuteries
Viandes en général
Viandes de porc
Crustacés (crevettes, homard)
Œuf de “lump“, caviar
Coquillages (moules, coquille St Jacques)
Poissons (moyenne)
2 000 à 2 200
365 à 380
265 à 555
150 à 170
110 à 140
1 480
300
100 à 380
65 à 80
100
140 à 182
300
50 à 70
50 à 70
●
Apport en glucides
Il est négligeable car il n’y a pratiquement plus de glycogène dans la viande au stade de sa
commercialisation.
●
Apports en minéraux
Les viandes sont riches en phosphore et représentent la meilleure source alimentaire de fer
héminique
. Il s’agit de fer ferreux (++), mieux absorbé que le fer ferrique (+++) des végétaux.
Cette catégorie d’aliments est pauvre en calcium et présente un très mauvais rapport
Calcium/Phosphore. Les abats, en particulier le foie, sont très riches en fer et en phosphore.
●
Apports en vitamines
Les viandes sont dépourvues de vitamines liposolubles. Elles sont riches en vitamines
du groupe B. Les abats (principalement le foie) en sont les plus riches et représentent en
outre un apport important de vitamines A et D.
I.2 LES CHARCUTERIES
A l’origine, la charcuterie est une méthode de conservation de la viande. Toute charcuterie
fait l’objet d’une salaison avec un mélange de sel et de nitrate de potassium, ou de sel et de
nitrite de sodium. Les charcuteries contiennent 10 à 20 % de protéines. Les jambons cuits ou
secs en sont les plus riches.
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