Généralités sur les fractures Plan : 1


b) Méthodes thérapeutiques



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15.03.Généralités sur les fractures 2

 

b) Méthodes thérapeutiques : 

Il existe deux grandes catégories de méthodes : 

Les méthodes orthopédiques, les méthodes sanglantes 

opératoires, avec ou sans ouverture du foyer de fracture. 

Pour chacune de ces deux méthodes, le traitement comporte 

généralement deux étapes: la réduction, la contention. 

 

Traitement orthopédique :



 

Il permet de traiter les 

fractures sans ouvrir le foyer

Il  n'expose  pas  au  



risque  infectieux  mais  il  comporte  une  immobilisation  

qui,  lorsqu'elle  est prolongée, peut entraîner des 

troubles trophiques (raideur articulaire, amyotrophie

). 


 

La réduction :

 Elle  peut  être  obtenue  d'emblée  par  des  

manœuvres  externes  et  grâce  au  relâchement musculaire 

procuré par l'anesthésie. Elle  procède  par  manipulation  

directe  des  fragments  ou  par  l'intermédiaire  d'un  cadre 

réducteur ou d'une table orthopédique. 

Elle  peut  être  obtenue  progressivement  par  une extension  

continue  qui  s'exerce  selon  des modalités  diverses (bandes  

adhésives,  broche  transfixiant  l'os  à  distance  du foyer  et 

solidaire d'un étrier. 




L

a contention :

 

Le  plâtre immobilise  généralement  les 



articulations  sus  et  sous  jacentes, maintient le membre en 

position de fonction, rarement en position de réduction. Il 

doit être moulé exactement sur le membre, éviter les 

pressions excessives sur les saillies osseuses (risque 

d'escarre), de compression des éléments nobles, sciatique 

poplité externe par exemple.

 

Le  plâtre  doit  être  surveillé.  Il  convient  de  dépister  les  



troubles  circulatoires  et  notamment l'œdème, qui peuvent 

signifier que le plâtre est trop serré. La gêne à la circulation 

de retour sera  prévenue  et  traitée  par  la  surélévation  du  

membre.  Au  besoin,  il  faut  fendre  le  plâtre,  pour  éviter  

de  graves  complications comme, par exemple, le syndrome 

de Volkmann après immobilisation du coude). 

Il faut également savoir qu'une douleur peut signifier une 

compression et connaître le risque d'escarre. 

Il  faut  surveiller  la  mobilité  active  du  segment  sous 

-jacent  pour  dépister  une  paralysie secondaire à une 

compression. 

Secondairement,  après quelques  jours,  il  faut  s'assurer que  

le  plâtre  n'est  pas  devenu  trop large  (fonte  de  l’œdème).  

Il  immobilise alors mal la  fracture,   expose   au   risque   de 

déplacement  secondaire,  et  doit  parfois  être  refait.  Ceci  

souligne  la  nécessité  de  la radiographie de contrôle qui 

montre le déplacement. 

Il faut également dépister une infection se développant sous 

un plâtre (syndrome infectieux et signes locaux) et savoir 

qu’une phlébite peut également survenir sous plâtre 

(élévation thermique, accélération du pouls, douleur du 

mollet et à la dorsiflexion des orteils). 





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