fracture apophysaire.
b) Le trait de fracture : Il est rarement incomplet
n'atteignant qu'une seule corticale (par exemple, fracture
en bois vert de l'enfant : une corticale est rompue, l'autre est
simplement infléchie).
Il est le plus souvent complet, atteignant les deux corticales
et séparant les fragments.
Fracture simple: fracture bi fragmentaire, le trait est
unique et sépare les deux fragments, l'un proximal,
l'autre distal. Il peut être transversal, horizontal,
rarement net, il dessine
souvent des crénelures qui
peuvent s'engrener et stabiliser
le foyer de fracture
(fracture stable).Il peut être oblique ou spiroide : la
surface de contact entre les deux fragments séparés est
plus grande mais ils peuvent plus facilement glisser l'un
sur l'autre (fracture instable).
Fracture complexe pluri fragmentaire : Elle est définie
par plusieurs traits de fracture. Fracture tri fragmentaire
(exemple classique: fracture tibiale avec 3ème petit
fragment en "aile de papillon").fracture à double
étage: les deux traits supérieurs et inférieurs isolent
entre eux un fragment intermédiaire dont la
vascularisation est souvent insuffisante.fracture pluri
fragmentaire vraie à 4 ou 5 fragments ou plus
(fracture comminutive) Les fragments sont très
nombreux et de petite taille, la reconstitution
chirurgicale du puzzle osseux est impossible.
c) Le déplacement des fragments :
Les fractures sans déplacement sont rares (un cas
particulier à l'enfant: la fracture sous périostée. L'os est
complètement rompu mais le fourreau périostique reste
intact et empêche un déplacement important).
Déplacement des fractures diaphysaires : angulation
dans le plan frontal (valgus, varus) ou sagittal
(recurvatum, flexum). translation dans le plan frontal
(interne, externe) ou sagittal (antérieure, postérieure).
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