La reforme de l’orthographe



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La reforme

La reforme de l’orthographe

Par: Ne’matillayev lazizjon

Une réforme de l'orthographe française est un changement de la manière d'écrire le français décrété par une autorité publique, généralement en charge de l'enseignement.

  • Une réforme de l'orthographe française est un changement de la manière d'écrire le français décrété par une autorité publique, généralement en charge de l'enseignement.
  • En 1635, Richelieu fonde l'Académie française avec la mission pour ses membres de normaliser la langue française. Elle est encore aujourd'hui en France l'institution chargée de dicter ce qu'est la langue française, son autorité en la matière étant reconnue par le gouvernement depuis 2016.

•Historique•


Derniers vers de la Chanson de Roland. L'orthographe de l'ancien français rend compte de la prononciation de l'époque, contrairement à celle du français moderne.

Les réformes orthographiques du français ont toujours été étroitement associées à la politique. L'adoption du français comme langue royale, en remplacement du latin[1] a déclenché chez les clercs une réaction qui s'est traduite par la mise en place d'une orthographe raisonnée du moyen français se référant aux origines latines de la langue

Les réformes orthographiques du français ont toujours été étroitement associées à la politique. L'adoption du français comme langue royale, en remplacement du latin[1] a déclenché chez les clercs une réaction qui s'est traduite par la mise en place d'une orthographe raisonnée du moyen français se référant aux origines latines de la langue

Tout commence au xive siècle avec l’adoption, par le gouvernement royal, du français en tant que langue administrative. Avec l'avènement de Philippe VI au trône, l'usage du français s'élève à 80 % des chartes. Après une brève interruption et un retour au latin durant le règne de Jean II (1350-1364), le français redevient majoritaire dès les années 1360. Cependant, l'Église, mais surtout les clercs et les juristes chargés d'enregistrer les actes royaux constituent un bastion de résistance à l'usage du français. Si les bénéficiaires laïcs des chartes du roi de France soutiennent l'usage du français, la caste des clercs, qui considère l'aspect historique de la langue s'accroche en revanche à l'usage du latin : au fur et à mesure qu'ils ont été forcés d'abandonner le latin pour le français, les officiers ministériels se sont donc rattrapés en se mettant à en conserver les marques de latinisation de l'orthographe.


L'adoption du français comme langue royale se traduit par une rationalisation et une unification de l'orthographe jusqu'ici chaotique de l'ancien français (pour cœur par exemple on trouve les graphies quorscuer et quers). Alors que la graphie originelle du français est davantage conforme à la phonétique (celle supposée de l'époque puisque les preuves ne sont pas patentes) et parfois arbitraire, elle est progressivement latinisée dans une tentative d'aboutir à une « orthographe étymologique ». Ce qui n'est pas le cas pour le mot cœur qui vient du latin corcordis (voir Gaffiot). L’Académie française fige ensuite définitivement cette nouvelle norme graphique qu’elle appelle « orthographe ancienne » puisque procédant du latin classique, sans tenir compte du fait que la Chanson de Roland, qui est le plus vieux texte littéraire complet du français, a une orthographe totalement différente — il épelle par exemple ki « qui » ou e « et » (cf. castillan ancien et italien e), etc. — ni du fait que le français est issu du latin vulgaire et non pas du latin classique. Sont ajoutées alors des lettres ne se prononçant pas devant les consonnes : là où l'ancien français écrivait tens, le moyen français crée « temps », le p rappelant son étymon latin tempus ; à partir de pois, le moyen français crée « poids », le d rappelant la forme latine pondus, ce qui constitue une erreur d'étymologie puisque le français « poids » procède du gallo-roman *PESU (< latin pensum, italien peso « poids »), d'où « peser » et non pas de *PONDU[4], mais elle distingue entre tous les homophones (ex : pois, poix) ; puis devient en moyen français « puits », le t évoquant la forme latine puteus, )
L'ordonnance de Villers-Cotterêts. L'orthographe a été rendue étymologique

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