La reforme de l’orthographe


Aux xviiie et xixe sièclesModifier



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La reforme

Aux xviiie et xixe sièclesModifier

  • Aux xviiie et xixe sièclesModifier
  • En 1718, la 2e édition du Dictionnaire de l'Académie française adopte définitivement les lettres J et V et les différencie du I et du U.
  • En 1740, la 3e édition du Dictionnaire de l'Académie française change un tiers de l'orthographe des mots[10] et fixe les accents : par exemple, « throne, eſcrire, fiebvre » deviennent respectivement « trône, écrire, fièvre, etc. ».
  • Au début du xixe siècle, l'orthographe se fixe et, contrairement aux autres pays romans, c'est le courant étymologiste qui prévaut et non pas phonétique[11]. Dans son ouvrage Des Tropes (1730) le « grammairien des lumières » Du Marsais préconise et applique une orthographe systématiquement simplifiée en dépit de l'autorité de l'auteur, qui rédige tous les articles de grammaire et de linguistique de l'Encyclopédie jusqu'à son décès en 1757. Cette tentative ne sera pas renouvelée[12].
  • De nombreuses modifications interviennent dans la première moitié du xixe siècle. Par exemple « j'avois » devient « j'avais ».
  • Deux réformes importantes interviennent au cours du xixe siècle. La première est la réforme de l'orthographe française de 1835 avec la 6e édition du Dictionnaire de l'Académie française : on écrit désormais le t au pluriel dans les mots du type « enfans », et dans la conjugaison : « oi » devient « ai ». La seconde est la réforme de l'orthographe française de 1878 avec la 7e édition du Dictionnaire de l'Académie française : on remplace certains « ë » par des « e » accentués comme dans « poëte ».

La quatrième édition du Dictionnaire de l'Académie française : distinguer les « hommes de lettres des ignorants et des femmes simples ».

Au xxe siècle


Au début du xxe siècle, le trait d'union remplace l'apostrophe dans les mots composés à partir de « grand » tels que « grand-mère »[13] ou « grand-messe ».
Georges Leygues, ministre de l'Instruction publique, arrête le 26 février 1901 que plusieurs usages reconnus par l'Académie française doivent être réduits à une forme simplifiée lors des concours publics[14],[15]. Cependant, devant l'opposition de l'Académie française[16] et une campagne de presse hostile à cet arrêté, il sera abandonné[15],[17], exceptées quelques « simplifications » qui seront acceptées comme l'absence de tiret à certains nombres composés[15].
En 1976 est publié l'arrêté Haby, comportant plusieurs erreurs de typographie, qui impose aux examinateurs lors des concours nationaux plus de tolérance vis-à-vis des étudiants lors des concours nationaux à l'égard des tirets ou de certains accents[18].

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