95 ans de déni : ça suffit !



Yüklə 481,71 Kb.
səhifə9/17
tarix14.05.2018
ölçüsü481,71 Kb.
#43886
1   ...   5   6   7   8   9   10   11   12   ...   17

SREBRENICA


Massacre de Srebrenica : le vote du Parlement serbe ne satisfait pas Sarajevo

Compte rendu

LEMONDE | 02.04.10 | 15h25 • Mis à jour le 02.04.10 | 15h28

Les Bosniaques ont accueilli avec scepticisme, voire une certaine amertume, le vote, mercredi 31 mars à Belgrade, par 127 des 250 députés du Parlement serbe, d'une résolution qui "condamne avec une extrême vigueur le crime commis contre la population musulmane bosniaque de Srebrenica en juillet 1995". L'absence criante dans ce texte, néanmoins important, d'un mot et non des moindres - celui de génocide - explique les réserves bosniaques.

Il y a près de quinze ans, quelque 8 000 musulmans regroupés dans l'enclave de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine, placée sous la protection des Nations unies, étaient massacrés en quelques jours par les forces serbes de Bosnie, sous la conduite du général Ratko Mladic. Mercredi, les députés serbes ont donc condamné ce "crime (...) tel que défini par la Cour internationale de justice (CIJ)". Cette référence dans un texte adopté à l'issue de treize heures de débat houleux, sous l'oeil des caméras de télévision, n'est évidemment pas fortuite.

En février 2007, la CIJ avait qualifié de "génocide" les tueries de Srebrenica, terme repris dans une déclaration du Parlement européen. Mais la cour n'était pas parvenue à établir la responsabilité directe du régime serbe de Slobodan Milosevic dans ce massacre, malgré le soutien de Belgrade aux frères serbes de Bosnie. La Serbie s'en tient donc à cette version qui l'exonère.

A Sarajevo, on ne s'y est pas trompé. Certes, le premier ministre bosniaque, Haris Silajdzic, a rendu hommage "au courage (...) des progressistes serbes qui se sont battus pour appeler les choses par leur nom". "Les excuses adressées aux familles des victimes, comme le souhait exprimé par la Serbie de rapprochement sur la base du respect du droit international et de l'intégrité territoriale de la Bosnie-Herzégovine peuvent être interprétés comme une expression de bonne volonté", a-t-il ajouté.

Le président serbe, Boris Tadic, un proeuropéen, doit en effet compter avec des courants nationalistes fortement enracinés dans son pays. Comme le soulignait Sonja Biserko, du comité Helsinki pour les droits de l'homme, cette déclaration "est le maximum qui pouvait être fait à ce jour".

Un "maximum" insuffisant pour Nura Begovic, de l'association Mères de Srebrenica, qui parle de "manipulation". "L'objectif du Parlement serbe était de faciliter le rapprochement du pays avec l'Union européenne, juge-t-elle. En revanche, l'arrestation de ceux qui ont participé au génocide, notamment Ratko Mladic, l'architecte du mal, aura un sens pour nous."

Christophe Châtelot (avec Mersiha Nezic)

Article paru dans l'édition du 03.04.10

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/04/02/massacre-de-srebrenica-le-vote-du-parlement-serbe-ne-satisfait-pas-sarajevo_1327918_3214.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42314

    1. SOUDAN/DARFOUR


Soudan: retrait des observateurs de l'UE
AFP
07/04/2010 | Mise à jour : 17:27

La mission d'observation de l'Union européenne pour les élections soudanaises prévues du 11 au 13 avril a retiré son personnel du Darfour, région de l'ouest du pays en proie à la guerre civile.

"J'ai décidé de revenir avec l'ensemble de l'équipe de six observateurs qui étaient toujours au Darfour", a expliqué à l'arrivée à l'aéroport de Khartoum la chef de la mission de l'UE au Soudan, Véronique De Keyser.

"C'est toujours triste de devoir quitter cette région, qui est une région si pauvre, mais je savais en venant ici pour observer les élections que c'était impossible (d'accomplir cette tâche) de manière crédible", a-t-elle poursuivi.

Plus vaste pays d'Afrique, le Soudan doit tenir de dimanche à mardi ses premières élections -législatives, régionales et présidentielle- depuis près d'un quart de siècle.
La Fondation américaine Carter, l'Union européenne, l'Union africaine, la Ligue arabe et le Japon doivent tous -ou ont déjà- envoyé des observateurs afin de vérifier si le processus électoral se déroule de manière libre et juste. La mission de l'UE est la plus importante avec 130 observateurs.

Depuis 2003, la guerre civile au Darfour a fait 300.000 morts selon les estimations de l'ONU, 10.000 d'après Khartoum.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/04/07/97001-20100407FILWWW00618-soudanelections-retrait-observateurs-de-l-ue.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42320

Soudan/élections: "promesses honorées"
AFP
09/04/2010 | Mise à jour : 13:02

Le président soudanais Omar el-Béchir a affirmé aujourd'hui, au dernier jour de la campagne pour les élections de dimanche, que ses promesses de développement pour le Soudan n'étaient pas électoralistes, et qu'elles visaient à offrir des services de base à l'ensemble du pays.

"Nous construisons des routes jusqu'à el-Geneina (Darfour, ouest), et nous avons construit une route jusqu'à la frontière avec l'Ethiopie (est). (...) Nous ne nous concentrons pas sur une seule région, nous faisons du développement équilibré", a déclaré le président soudanais lors d'un rassemblement à Dalgo, en Nubie (nord).

"Des gens demandent: Pourquoi lancez-vous tous ces projets aujourd'hui?. Notre réponse est la suivante, ce sont des projets concrets, ce n'est pas de la publicité, notre devoir est d'offrir des services à notre population", a-t-il assuré dans un discours diffusé par les chaînes privées soudanaises.

L'opposition entre la capitale et les provinces de l'est, de l'ouest et du Sud-Soudan est un thème central de la politique soudanaise, ces régions estimant être négligées par le gouvernement central et ne pas avoir accès aux services de base.

Omar el-Béchir, 66 ans, compte sur les élections, de dimanche à mardi, pour regagner en légitimité, plus d'un an après le mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région en proie à la guerre civile.


Mais ce scrutin sera boycotté par un pan important de l'opposition, qui dénonce des élections truquées, et - partiellement - par les ex-rebelles sudistes du SPLM.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/04/09/97001-20100409FILWWW00442-soudanelections-promesses-honorees.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42345

La mission de l'UE chargée d'observer les élections se retire du Darfour
Dernière modification: 08/04/2010
- Soudan - Union européenne

La mission d'observation de l'UE pour les élections du 11 avril a quitté le Darfour. "Je savais en venant ici pour observer les élections que c'était impossible [d'accomplir cette tâche] de manière crédible", a expliqué la chef de la mission.

Par Dépêche (texte)

AFP - La mission d'observation de l'Union européenne pour les élections soudanaises prévues du 11 au 13 avril a décidé mercredi de retirer son personnel du Darfour (ouest), prenant acte de l'impossibilité d'accomplir sa tâche dans cette région en proie à la guerre civile.

"J'ai décidé de revenir avec l'ensemble de l'équipe de six observateurs qui étaient toujours au Darfour", a expliqué à l'AFP la chef de la mission de l'UE au Soudan, Véronique De Keyser, de retour à Khartoum après une journée passée à El-Facher, la capitale historique du Darfour.

"C'est toujours triste de devoir quitter cette région, qui est une région si pauvre, mais je savais en venant ici pour observer les élections que c'était impossible (d'accomplir cette tâche) de manière crédible", a-t-elle poursuivi.

"Nous sommes obligés de rester dans une zone très limitée et cela n'a rien à voir avec une observation juste", a expliqué Mme De Keyser. "Nous aurions pu dire que tout est OK mais il y a des fraudes majeures. Je ne veux pas prendre ce risque", a-t-elle souligné.

Plus vaste pays d'Afrique, le Soudan doit tenir de dimanche à mardi ses premières élections -législatives, régionales et présidentielle- depuis près d'un quart de siècle.

La Fondation américaine Carter, l'Union européenne, l'Union africaine, la Ligue arabe et le Japon doivent tous -ou ont déjà- envoyé des observateurs afin de vérifier si le processus électoral se déroule de manière libre et juste. La mission de l'UE est la plus importante avec 130 observateurs.

Depuis 2003, la guerre civile au Darfour a fait 300.000 morts selon les estimations de l'ONU, 10.000 d'après Khartoum.

Le président soudanais Omar el-Béchir, qui devrait remporter aisément la présidentielle, est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.

Dans un entretien à l'AFP mardi soir, Mme De Keyser avait déjà fait part de ses doutes quant à la possibilité de poursuivre sa mission dans cette région où le conflit se poursuit, faute d'accord de paix définitif entre les rebelles darfouris et le pouvoir central.

"J'ai peur qu'aller observer, avec quelques personnes sur le terrain, une situation dans ces conditions -avec certaines parties du Darfour en guerre- ne permette pas une crédibilité suffisante des observations", avait-elle ajouté.

L'insécurité endémique au Darfour permet difficilement aux candidats d'y mener leur campagne. Et l'accès limité, voire impossible, à certaines zones de la région complique le travail des observateurs.

Méfiants à l'égard du gouvernement, les déplacés du Darfour ne se sont pas inscrits en nombre sur les listes électorales et ne pourront donc pas voter lors des élections, dont la crédibilité est déjà mise en cause en raison du boycottage partiel ou total de partis d'opposition.

Ces partis ont accusé le président Béchir de se préparer à bourrer les urnes pour s'assurer une victoire haut la main. Selon International Crisis Group (ICG), le pouvoir soudanais s'est servi du prétexte de l'état d'urgence au Darfour pour y truquer le scrutin.

Sous pression, le président Béchir a multiplié récemment les menaces d'expulsion contre les observateurs internationaux.

Quiconque "intervient dans nos affaires ne restera pas plus de 24 heures dans le pays (...). Quiconque tente de nous insulter, nous lui couperons la langue", a-t-il dit cette semaine. Il s'agissait de la deuxième déclaration menaçante à l'égard des observateurs étrangers.

Mme De Keyser a jugé ces déclarations contraires "à l'hospitalité traditionnelle du monde arabe", assurant qu'elles n'avaient "rien à voir" avec sa décision.
http://www.france24.com/fr/20100407-soudan-khartoum-darfour-observateurs-mission-union-europeenne-ue-retrait-elections
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42350


    1. Yüklə 481,71 Kb.

      Dostları ilə paylaş:
1   ...   5   6   7   8   9   10   11   12   ...   17




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©www.genderi.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

    Ana səhifə