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TURQUIE/ISRAEL


Lieberman compare Erdogan à Kadhafi et Chavez
Ankara a condamné mardi des déclarations attribuées au chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, comparant le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à des dirigeants controversés comme le Lybien Mouammar Kadhafi et le Vénézuélien Hugo Chavez.

"Nous condamnons avec violence et rejetons les déclarations sans fondement, déplorables et dépassant les limites prononcées par (...) Avigdor Lieberman et diffusées par la presse israélienne au sujet de notre Premier ministre", a affirmé dans un communiqué le ministère turc des Affaires étrangères.

"La déclaration en question montre que M. Lieberman continue de faire fi des règles de la diplomatie qui s'appliquent dans les relations internationales", poursuit le document, qui ajoute: "Nous invitons Israël à renoncer au plus tôt à cette approche incompréhensible et inacceptable et à agir avec bon sens".

Selon les médias turcs, M. Lieberman a déclaré lundi soir au site internet d'information israélien Ynet qu'il pensait que M. Erdogan "se transforme lentement en Kadhafi ou en Chavez".

"C'est son choix. Le problème, ce n'est pas la Turquie, c'est Erdogan", aurait rajouté le chef de la diplomatie israélienne.

Les relations turco-israéliennes ont déjà été secouées par un incident diplomatique en janvier, quand le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, en guise de protestation contre la diffusion par une télévision privée turque d'un feuilleton jugé antisémite par Israël, a fait subir une mise en scène humiliante à l'ambassadeur de Turquie.

M. Ayalon avait alors longuement fait attendre le diplomate, puis l'avait contraint à s'asseoir à un niveau plus bas que ses interlocuteurs israéliens, prenant les photographes à témoin de la situation.

La Turquie s'était montrée furieuse et avait aussitôt menacé de rappeler son ambassadeur. Les tensions avaient diminué après des excuses formelles d'Israël.

La Turquie, pays musulman mais laïque, a longtemps fait figure d'allié régional d'Israël, après la signature en 1996 d'un accord de coopération militaire, mais leurs relations se sont nettement dégradées après l'offensive israélienne sur Gaza, violemment critiquée par M. Erdogan. (AFP, 6 avr 2010)
http://www.info-turk.be/380.htm#Lieberman
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42339

Le Premier ministre israélien condamne les "attaques" répétées de la Turquie
Israël

Belga


Mis en ligne le 07/04/2010

"Nous sommes intéressés à entretenir de bonnes relations avec la Turquie et je regrette qu'Erdogan décide tout le temps d'attaquer Israël", a expliqué M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à l'occasion de sa première année au pouvoir.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a condamné mercredi les "attaques" répétées de la Turquie, après les déclarations du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan selon lesquelles Israël représente la "principale menace pour la paix" au Proche-Orient.

"Nous sommes intéressés à entretenir de bonnes relations avec la Turquie et je regrette qu'Erdogan décide tout le temps d'attaquer Israël", a expliqué M. Netanyahu lors d'une conférence de presse à l'occasion de sa première année au pouvoir.

En visite à Paris, M. Erdogan a critiqué Israël avec virulence: "Si un pays fait usage d'une force disproportionnée, en Palestine, à Gaza, utilise des bombes au phosphore, nous n'allons pas dire "bravo". Nous lui demandons comment il peut agir de la sorte", a-t-il dit.

"Il y a eu une attaque qui a fait 1.500 morts (à Gaza) et les motifs invoqués sont des mensonges", a ajouté le Premier ministre turc.

La Turquie est traditionnellement le principal allié d'Israël dans le monde musulman. Mais les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis la guerre à Gaza fin 2008 et début 2009.
http://www.lalibre.be/actu/international/article/574392/le-premier-ministre-israelien-condamne-les-attaques-repetees-de-la-turquie.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42346

    1. TURQUIE/ISRAEL/IRAN


A Paris, le premier ministre turc campe sur ses positions à propos de l'Iran et d'Israël
Compte rendu

LEMONDE | 08.04.10 | 15h19 • Mis à jour le 08.04.10 | 15h19

La Turquie a sa propre vision des questions de sécurité internationale. Sur l'Iran, le Moyen-Orient, la prolifération nucléaire, elle se fait le porte-voix d'une opinion musulmane qui voit en Israël le principal fauteur de troubles. Pays membre de l'OTAN et candidat à l'Union européenne, dirigé depuis 2002 par les "islamistes modérés" du Parti de la justice et du développement (AKP), la Turquie diversifie ses attaches diplomatiques et se glisse dans le camp des pays du "Sud".

Celui des pays qui entendent faire front contre des Occidentaux en mai, lors de la conférence d'examen du traité de non-prolifération (TNP) de 1968, clef de voûte de l'ordre mondial en matière nucléaire.

Cet affichage d'émancipation de l'allié turc était bien manifeste lors de la visite à Paris, mercredi 7 avril, du premier ministre Recep Tayyip Erdogan, accompagné de son ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, l'idéologue d'une diplomatie de puissance régionale émergente et ambitieuse. Lors d'une rencontre avec la presse dans un hôtel parisien, quelques heures avant son déjeuner avec Nicolas Sarkozy à l'Elysée, le premier ministre turc a martelé son message. Qui différait de l'approche française sur plusieurs enjeux majeurs.

A propos d'Israël. "Israël est la principale menace aujourd'hui sur la paix régionale", déclare M. Erdogan, devenu coutumier de ce type de diatribe depuis la guerre de Gaza (décembre 2008-janvier 2009). Il dénonce la "politique de provocations permanentes" des constructions de colonies et interpelle : "Lisez le rapport Goldstone, c'est un juif et son rapport est clair !", en parlant de l'enquête commanditée par l'ONU sur l'offensive israélienne sur Gaza.

A propos de l'Iran. Ce pays, commente M. Erdogan dit "que son programme nucléaire est uniquement civil. L'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique, le bras de vérification de l'ONU) parle de probabilités. On ne peut pas mettre un pays en accusation sur la base de probabilités".

Et de déployer tout un argumentaire qui préfigure les débats de la conférence du TNP. "Israël possède l'arme nucléaire mais n'adhère pas au TNP", observe ainsi M. Erdogan. "Est-ce que cela veut dire que ceux qui n'ont pas signé le TNP sont dans une position privilégiée ?" interroge-t-il, à moitié ironique.

Un interlocuteur difficile pour Nicolas Sarkozy. Or la Turquie, membre du G20, compte. D'autant plus qu'elle siège actuellement au Conseil de sécurité de l'ONU, et que sa coopération est recherchée pour parvenir à une résolution de sanctions contre l'Iran, nouvelle étape des efforts diplomatiques menés par Barack Obama et les Européens pour tenter d'enrayer la course nucléaire de l'Iran et ses potentiels corollaires régionaux. C'est d'ailleurs un des grands non-dits de la visite à Paris de M. Erdogan : la Turquie, si d'aventure l'Iran se nucléarisait, pourrait-elle être tentée de suivre le même chemin comme le pensent certains experts ?

M. Erdogan faisait étape en France avant de se rendre à Washington au sommet sur la sécurité nucléaire organisé par M. Obama. Il a recueilli de Nicolas Sarkozy une réponse positive à l'invitation de se rendre en visite bilatérale en Turquie, une vieille proposition faite par Ankara aux chefs d'Etat français depuis l'époque du général De Gaulle, mais à laquelle aucun, pas même Jacques Chirac, n'avait donné satisfaction. Face à de grandes incertitudes stratégiques, une éclaircie est-elle possible avec Nicolas Sarkozy, qui, vu d'Ankara, réduit la Turquie à un thème-repoussoir auprès de l'électorat français ? Les deux dirigeants se sont abstenus de tenir une conférence de presse à l'issue de leur discussion.

Natalie Nougayrède
Article paru dans l'édition du 09.04.10
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/04/08/a-paris-le-premier-ministre-turc-campe-sur-ses-positions-a-propos-de-l-iran-et-d-israel_1330569_3214.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42315

Benyamin Nétanyahou renonce au sommet nucléaire de Washington mais Recep Tayyip Erdoğan y participera

vendredi 9 avril 2010

On a cru un moment que Recep Tayyip Erdoğan déclinerait l’invitation de Barack Obama au sommet nucléaire qui doit rassembler 47 pays à Washington, les 12 et 13 avril prochains, mais en réalité c’est Benyamin Nétanyahou qui ne s’y rendra pas.

Suite au récent vote par une commission de la Chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis reconnaissant le génocide arménien, la participation du premier ministre turc à cette rencontre internationale est longtemps restée incertaine. Pourtant l’ambassadeur turc à Washington, Namık Tan, qui avait été rappelé en signe de protestation, est finalement retourné à son poste, le 6 avril, en expliquant que les Américains «avaient bien compris le message» adressé par son gouvernement. Au cours des dernières semaines, les relations turco-américaines, malmenées par la résolution adoptée, se sont progressivement rétablies, Hillary Cllinton ayant semble-t-il assuré que la résolution ne viendrait pas en séance plénière de la Chambre basse américaine.

Dans le même temps, ce sont les relations israélo-américaines et turco-israéliennes qui se sont encore dégradées. L’annonce, en mars dernier, de l’implantation de 1600 logements à Jérusalem-Est par l’Etat hébreu, au moment de la visite en Israël du vice-président Joe Biden, a été particulièrement mal accueillie par l’administration américaine, qui a sommé Tel-Aviv de revenir sur sa décision.

Le vice-président américain a condamné l’attitude d’Israël en des termes particulièrement vifs, en déclarant que l’Etat hébreu «sapait la confiance nécessaire à la paix», tandis que l’ambassadeur israélien à Washington, Michael Oren, estimait notamment que «les relations israélo-américaines étaient au plus bas depuis 1975.» Pourtant, ce n’est pas cette dégradation des relations israélo-américaines qui est directement la cause du refus de Benyamin Nétanyahou de participer au sommet nucléaire du président Obama, mais le fait que certains Etats, notamment l’Egypte et la Turquie, aient fait connaître leur intention de soulever, à cette occasion, la question de l’arsenal nucléaire présumé d’Israël.

Si la position de l’Egypte, défendant la dénucléarisation du Moyen-Orient, est connue de longue date, celle de la Turquie a fortement évolué au cours des derniers mois, tant à l’occasion de la brouille entre Ankara et Tel-Aviv depuis le «one minute» de Davos, qu’à l’occasion de l’évolution du dossier nucléaire iranien. Se posant en médiateur du différend qui oppose les puissances occidentales et la république islamique, quant à la production par celle-ci d’uranium enrichi, la Turquie défend résolument la nécessité de parvenir à une solution diplomatique et rejette toute idée de sanctions contre Téhéran.

Le premier ministre turc, notamment, s’est fortement engagé dans cette entreprise en s’efforçant régulièrement de «dédiaboliser» l’Iran. En outre, il n’a cessé de regretter que l’on puisse demander à l’Iran de se conformer aux requêtes de l’AIEA (Agence Internationale d’Energie Atomique) et au traité de non-prolifération (TNP), alors même qu’on tolère que l’Etat hébreu, qui n’est pas signataire du TNP, détienne officieusement l’arme nucléaire.

Très récemment, lors de sa visite officielle en France, à l’occasion de la clôture de la «Saison turque», Recep Tayyip Erdoğan a sonné la charge à nouveau, par des déclarations très révélatrices de l’état d’esprit qui est le sien avant le sommet de Washington. Qualifiant Israël de «principale menace pour la paix régionale», le premier ministre turc a réitéré sa conviction que le nucléaire iranien avait un objectif «uniquement civil», en s’étonnant qu’Israël n’adhère pas pour sa part au TNP et en se demandant, un brin goguenard, pourquoi «ceux qui n’ont pas signé le TNP» étaient «dans une position privilégiée», eu égard aux règles de sécurité qui doivent prévaloir au Moyen-Orient.

Cette position n’est certes pas nouvelle, mais le fait qu’elle ait été rappelée de la sorte, de surcroît, à l’occasion d’un séjour en France, quelques heures avant un déjeuner avec le président Nicolas Sarkozy, en dit long sur la ligne qui sera celle du chef du gouvernement turc au prochain sommet de Washington. Benyamin Nétanyahou a certes réagi rapidement en déplorant «qu’Erdoğan choisisse ans cesse d’attaquer Israël».

Mais force est de constater qu’Israël, mis à mal par la diplomatie turque au Moyen-Orient, tandis que ses relations avec les Etats-Unis sont au plus bas, a finalement du renoncer à participer à un sommet nucléaire où il se serait retrouvé dans une position particulièrement délicate. En réalité, cette absence du premier ministre israélien reflète l’isolement diplomatique actuel de l’Etat hébreu, et plus particulièrement la solitude sur la scène internationale du gouvernement Nétanyahou.

JM



http://www.ovipot.blogspot.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=42335


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