Atome und isotope



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ISOTOPE und ATOME (Asadbek)


particules 
connaissent a 
priori également 
l'interaction 
gravitationnelle, mais cette dernière n'a pas pu être intégrée au modèle standard de 
la physique des particules ; son intensité à l'échelle atomique est, quoi qu'il en soit, 
insignifiante comparée à l'intensité des trois autres interactions. 
ISOTOPE 
On appelle isotopes (d'un certain élément chimique) les nucléides partageant le 
même nombre de protons (caractéristique de cet élément), mais ayant un nombre de 
neutrons différent. Autrement dit, si l'on considère deux nucléides dont les nombres 
de protons sont Z et Z', et les nombres de neutrons N et N', ces nucléides sont dits 
isotopes si Z = Z' et N ≠ N'. 
Par extension, on appelle souvent isotope un nucléide caractérisé par son 
nombre de protons Z et son nombre de neutrons N (ou son nombre de masse A = Z 
+ N), mais sans distinction concernant son spin ou son état énergétique. 
Les isotopes ne doivent pas être confondus avec : 
les isotones, nucléides ayant le même nombre de neutrons mais un nombre de 
protons différent (Z ≠ Z' mais N = N') ; 
les isobares, nucléides ayant des nombres de protons différents, des nombres 
de neutrons différents, mais des nombres de masse identiques (Z ≠ Z', N ≠ N', mais Z 
+ N = A = A' = Z' + N') ; 


les isomères, nucléides ayant le même nombre de protons Z et le même nombre 
de neutrons N (donc aussi le même nombre de masse A), mais pas le même spin ni 
le même niveau énergétique. 
Chaque 
isotope 
est 
représenté 
par 
un 
symbole A 
ZM composé de : 
son symbole chimique M (H, He, Li, etc.) ; 
son nombre de masse A (égal au nombre de nucléons de l'atome), placé en haut 
et à gauche du symbole chimique ; 
son numéro atomique Z (égal au nombre de protons), placé en bas et à gauche 
du symbole chimique. 
Le carbone 12 et le carbone 14, deux isotopes de l'élément carbone, sont ainsi 
notés 12 
6C et 14 
6C. Le numéro atomique est souvent omis, car redondant avec le symbole 
chimiquea : 12C et 14C, par exemple. 
On peut également représenter les isotopes par leur nom suivi de leur nombre 
de masse séparé par une espace (et non un tiret, contrairement à l'anglais) : carbone 
14, oxygène 18, fer 56, etc. 
Cas particulier de l'hydrogène : les isotopes les plus courants de 
l'hydrogène sont normalement notés 1H (protium), 2H (deutérium) et 3H (tritium), 
mais l'IUPAC admet aussi (sans toutefois le recommander) l'usage des symboles D 
et T pour le deutérium et le tritiumb, en raison de l'effet isotopique marqué de ces 
isotopes par rapport au protium. 
Les propriétés des atomes étant essentiellement régies par leurs cortèges 
électroniques, les isotopes d'un même élément chimique ont essentiellement les 
mêmes propriétés physiques et chimiques, qualitativement et quantitativementc. La 
différence de masse entre isotopes, parce qu'elle affecte l'énergie cinétique des 
atomes et des molécules, entraîne cependant de légères différences de propriétés, 
appelées effets isotopiques. Ces effets sont d'autant plus importants que la différence 
relative de masse est grande ; ils sont donc maximaux pour l'hydrogène (la masse 


de 2H est le double de celle de 1H) et minimaux pour les éléments les plus lourds 
(la masse de 235U, par exemple, n'est supérieure à celle de 234U que de 0,4 %). 
Un premier effet concerne les propriétés à l'équilibre. Quand dans un corps 
simple on remplace un atome par un isotope plus lourd, on augmente notamment, 
mais légèrement, les températures de fusion et d'ébullition, ainsi que les chaleurs 
latentes correspondantes (de fusion et de vaporisation). Leurs valeurs sont ainsi 
de 3,81 °C, 101,42 °C, 6,132 kJ/mol et 41,521 kJ/mol pour l'eau lourde 2H216O, 
contre 0 °C, 100 °C, 6,007 kJ/mol et 40,657 kJ/mol pour l'eau légère 1H216O. 
Un second effet concerne la vitesse des processus de retour à l'équilibre 
(écoulement, diffusion, réactions chimiques, etc.). Quand dans un corps simple on 
remplace un atome par un isotope plus lourd, toutes ces vitesses sont diminuées. 
La viscosité de l'eau à 20 °C est ainsi de 1,246 7 × 10−3 Pa s pour l'eau lourde, 
contre 1,001 6 × 10−3 Pa s pour l'eau légère. 
Ces effets sont mis à profit pour séparer les isotopes (pour la recherche, 
la médecine et l'industrie nucléaire, notamment). Les températures d'ébullition 
légèrement différentes ont par exemple permis les premiers enrichissements 
isotopiques par distillation à l'aide d'une colonne de distillation à bande tournante1. 
L'enrichissement en 235U de l'uranium naturel se fait aujourd'hui par diffusion 
thermique, diffusion à 
l'état 
gazeux, centrifugation ou séparation
électromagnétique. 
Il existe 80 éléments chimiques ayant au moins un isotope stable, de 
l'hydrogène 1H au plomb 82Pb (81 éléments si l'on inclut le bismuth 83Bid). 
Le technétium 43Tc, le prométhium 61Pm et tous les éléments de numéro 
atomique supérieur à 83 n'ont, quant à eux, aucun isotope stable. 
Diagramme Z-N et vallée de stabilité des isotopes. Le noyau d'un atome est 
constitué d'une part de protons qui se repoussent sous l'action de l'interaction 
électromagnétique (les charges électriques de même nature se repoussent) mais qui 
s'attirent sous l'action de l'interaction forte. Dans un noyau, la stabilité est donc 
assurée par l'interaction forte, et par les neutrons qui, éloignant les protons les uns 


des autres, diminuent l'intensité de la répulsion électromagnétique entre les protons, 
d'où les propriétés suivantes : 
Pour ces centaines d'isotopes naturels, les nombres respectifs de protons et de 
neutrons semblent respecter certaines règles : 
le nombre de neutrons est à peu près égal à celui des protons pour les éléments 
légers ; à partir du 21Sc, le nombre de neutrons devient supérieur au nombre de 
protons, l'excédent dépassant 50 % pour les éléments les plus lourds ; 
certains noyaux particulièrement stables contiennent des protons ou des 
neutrons (ou les deux) en nombre égal à un des « nombres magiques » suivants :2, 
8, 20, 28, 50, 82, 126.Selon les théories actuelles, ces valeurs correspondraient à des 
noyaux possédant des couches complètes de neutrons ou de protons ; 
les éléments de nombre Z impair possèdent moins d'isotopes stables que les 
éléments de nombre Z pair. 
Il existe des milliers de noyaux instables, de durée de vie très courte (jusqu'à 
10−23 seconde), qui ne peuvent être produits qu'en laboratoire. On les qualifie 
de noyaux exotiques, notamment en raison de leurs propriétés spécifiques (grandes 
déformations, halos de neutron, etc.). 
Un exemple très connu de couple d'isotopes est constitué par le carbone : le 
carbone est présent en grande majorité sous son isotope de poids atomique 12 (le 
« carbone 12 ») ; d'autre part, on peut trouver en faible quantité l'isotope de poids 
atomique 14 (le carbone 14), qui est chimiquement strictement équivalent 
au carbone 12, mais qui est radioactif. En effet, les neutrons supplémentaires du 
noyau rendent l'atome instable. Il se désintègre en donnant de l'azote 14 et en 
émettant un rayonnement bêta. 
Le rapport 18O/16O (par exemple dans les apatites des fossiles de vertébrés) 
permet, dans une certaine mesure, de reconstituer certains paléoclimats2 ; 
Dans 
le 
domaine 
médical 
(médecine 
légale, médecine 
du 
travail, toxicologie, etc.) l'analyse isotopique permet de différencier diverses sources 
de contamination, et souvent d'identifier ainsi la source d'une intoxication3. 


Dans le domaine de l'évaluation environnementale, l'analyse isotopique d'un 
organisme, du sol ou de sédiments permet de différentier la partie naturelle de la part 
anthropique d'une contamination par certains métaux, dont le plomb4. Sur la base 
de signatures isotopiques particulières, on peut distinguer le plomb de céramiques, 
du plomb issu de la combustion du charbon et de l'essence4. On peut ainsi tracer 
l'origine d'une pollution actuelle ou passée (déposée dans les sédiments). On a ainsi 
pu montrer que dans la Baie de San Simón (partie intérieure de la Ría de Vigo située 
au nord-ouest de l'Espagne), selon les époques, l'homme a été responsable de 25 à 
98 % des apports de plomb trouvé dans les échantillons de la zone intertidale, et de 
9 à 84 % dans les échantillons subtidaux. Les variations temporelles observées dans 
les carottes de sédiments ont pu être reliées, d'abord aux retombées de fumées de 
combustion de charbon (60 à 70 % du plomb de la baie) avant la création d'une usine 
de céramique dans la région (dans les années 1970), qui est alors devenue la 
principale source de plomb (de 95 à 100 % des apports), avant qu'une nouvelle 
source soit dominante : l'essence plombée4. L'histoire des immiscions de plomb 
dans l'environnement de cette baie a pu être ainsi déterminée pour tout le xxe siècle, 
et même pour le xixe siècle pour la zone subtidale4. 
L'analyse isotopique est utilisée dans les études du réseau trophique. En effet, 
les consommateurs présentent une signature isotopique directement reliée à celle de 
leurs aliments (elle en diffère peu, et suivant une loi connue). En analysant les 
rapports isotopiques d'un consommateur et de ses aliments potentiels, il est possible 
de reconstituer le régime probable du consommateur5. 
La lutte contre les fraudes utilise la précision de ces analyses pour élucider des 
responsabilités criminelles (détermination de la marque d'une cartouche de chasse 
ou origine d'une balle à partir d'un échantillon de plomb) ou de fraudes 
alimentaires6 (par exemple l'analyse des rapports isotopiques stables (13C/12C 
et 15N/14N) d'échantillons de viande d'agneau (mesurée par spectrométrie de masse 
isotopique) permet de confirmer ou infirmer une origine géographique, ou même de 
savoir si l'animal a uniquement tété le lait de sa mère, ou reçu des supplémentations 
solides 
(maïs, 
soja…) 
ou 
été 
nourri 
d'herbe 
naturelle6… 


Ces analyses permettent aussi de différencier certains types d'agneau, mais aussi de 
vin, de jus de fruits, de miel6 ou de produits laitiers et fromages (dont AOC par 
exemple7). 
Un simple échantillon haché solide suffit et permet d'acquérir l'information pour un 
grand nombre de métabolites (acides aminés, acides gras, sucres, etc.)8. 
La proportion de l'isotope stable par rapport à l'isotope instable est la même 
dans l'atmosphère et dans les tissus des êtres vivants, mais elle varie régulièrement 
au cours du temps à la mort de l'individu, puisque les échanges sont stoppés. C'est 
sur cette variation que se base la plus connue des méthodes de datation 
radioactive par couple d'isotopes, qui est la méthode de datation par le carbone 14. 
C'est certainement l'application la plus importante du concept d'isotope. Les traceurs 
isotopiques sont une autre application de ce concept. 
Une application majeure est la séparation des isotopes 235U et 238U de 
l'uranium, aussi appelé enrichissement ; cette séparation est obtenue par diffusion 
gazeuse ou par centrifugation d'hexafluorure d'uranium UF6. 
La centrifugation se réalise dans une cascade de centrifugeuses qui élèvent petit 
à petit le taux de 235U dans le mélange 235U-238U, pour des applications civiles 
(enrichissement de 5 %) ou militaires (90 %). 
Les centrifugeuses sont des cylindres étroits tournant à vitesse élevée. La force 
centrifuge est égale à M.ω2.r où M est la masse unitaire, ω la vitesse angulaire de 
rotation et r le rayon du cylindre. Pour éviter une rupture mécanique, on 
choisit r petit et, afin d'avoir une force appréciable, on choisit ω très élevée (la force 
est proportionnelle au carré de la vitesse de rotation). Le taux d'enrichissement 
recherché est obtenu en disposant une quantité importante de centrifugeuses en série 
(des milliers). Ce mode de séparation est utilisé par des industriels canadiens, russes, 
européens. 
Une expérience permettant la mesure de vibrations atomiques dans 
un microscope électronique a été décrite en 2022. Il devient possible d'identifier les 
isotopes chimiques à une échelle sub-nanométrique. Ceci devrait permettre, à cette 
résolution, de construire et suivre des domaines isotopiques 



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