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De la Maison de Forbès en Écosse
En 1774, un Ex-Voto de la Famille de Forbin des Issarts sera déposé à Notre-Dame de Rochefort. Il représente
à Gauche, M. le Marquis Jean-Baptiste-Ignace-Isidore de Forbin
des Issarts, 44 ans, à l’extrême droite l’épouse
du Marquis, Léontine d’Arcussia, elle avait alors 27 ans, au centre deux garçons (probablement Charles-Joseph-
Léon, 5 ans & Joseph-Louis-françois-Palamède, 6 ans) et deux filles, probablement les 2 ainées.
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XIVe degré
Charles-Joseph-Louis-Henri de Forbin (1775-1851) Marquis de Forbin des Issarts, né à
Avignon en 1770 (1775), Chevalier non profès (a) de l’Ordre de Malte, Lieutenant des gardes
du corps du Roi Louis XVIII, Général de brigade des armées du Roi, Député de Vaucluse en
1815, Conseiller d’Etat, Officier de Saint-Louis & de la Légion d’honneur et Pair de France en
1827. Il épousa en 1802 (b), Demoiselle Adélaïde de Fogasse de la Batie (1784-1866), fille
du Comte Paul-André de Fogasse de la Batie & de Demoiselle Christine-Césarine-Gabrielle
de Benault de Lubières d’Albes. Il est décédé le 12 février 1851 à Avignon, & a été inhumé
dans la chapelle du château des Issarts. De son mariage vinrent :
1 - Gabriel-Joseph-Palamède (1802-1868) (XVe°) ;
2 - Paul-Joseph-Alfred, né le 21 octobre 1804 à Avignon, décédé en 1842 à Lyon, sans
postérité ;
3 - Joseph-Roger-Odon, Officier de marine, marié en 1836 à Demoiselle Gabrielle de Cazal ;
(né vers 1801) ;
4 – Laurence, décédée sans postérité. (1)
(a) Qui n’a pas prononcé des vœux évangélique : obéissance, chasteté et pauvreté.
(b) Le 26 février 1802, acte de mariage entre Joseph-Henri-Charles-Louis Forbin desissards, porte enseigne
dans la marine d’Espagne, fils de Jean-Baptiste-Ignace-Isidore forbin desissards, et de Madeleine-Léontine
Darcussia ; et Adélaïde-Marie-Gabrielle Fogasse Labastie, fille de Paul-André Fogasse Labastie et de Christine-
Césarée-Gabrielle Benault Lubière. Fait à Avignon.(2)
Edition
www.nemausensis.com
– Texte et recherches Georges Mathon, juin 2012 – page 12/20
Hôtel de Forbin, préfecture d'Avignon
1805 - Demande en restitution ou en paiement de loyer faite par M. de Forbin, pour l’hôtel de Forbin transformé
en Préfecture en Avignon et demande de restitution des meubles qu’il renfermerait encore.
Lettres en réponses de l’ancien Préfet du Vaucluse, M. Bourbon, datée du 28/11/1805 et du 11/12/1805 nous
apprennent que ce dernier a proposé au gouvernement de régler à M. Henri de Forbin de payer le loyer de son
immeuble l’hôtel de Forbin. (2, ref 402, 405, 406)
NDLR, texte intégral daté de 1817 - Le Marquis de Forbin des Issarts, Charles-Joseph-Louis-Henri (XIVe°),
colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, lieutenant des gardes du corps du Roi, ancien membre de la
chambre des députés de 1815, né à Avignon, entra au service de la marine, au département de Toulon, en avril
1789 ; il émigra en 1790, et passa au service d’Espagne dans la marine, où il servit successivement aux sièges
de Toulon, de Roses, et à divers combats maritimes. Rentré en France, il y vécut dans sa famille jusqu’au
moment de la restauration. Il était à Paris à l’époque du 31 mars 1814, et faillit être la victime de son
dévouement dans cette mémorable journée, où il fut un des plus zélés promoteurs du rétablissement des
Bourbons. Assailli par des partisans, sur le quai voisin de la Grève, aux cris de vive l’empereur ! Jeté bas de son
cheval, blessé, maltraité et emmené comme prisonnier, il ne dut son salut qu’au non-succès de la tentative qui
avait pour but de faire soulever Paris. Après la rentrée du Roi, ce monarque lui donna une récompense
honorable de son dévouement et des malheurs de sa famille en le nommant officier supérieur des gardes du
corps. (Il avait perdu la presque totalité de sa fortune, deux de ses frères (Palamède et Léon) qui furent victimes
de leur fidélité et des fureurs révolutionnaires). Au 20 mars 1815, il marcha avec sa compagnie, et accompagna
les princes jusque sur les frontières. De là, il tâcha vainement de rejoindre l’armée de Mgr le Duc d’Angoulême
dans le Midi. Alors, il abandonna une seconde fois son pays, sa fortune et ses enfants, et se rendit à Gand en
Belgique auprès du Roi. Rentré avec S. M. à Paris, au moment où elle convoquait les collèges électoraux pour
la formation d’une nouvelle chambre. M. De Forbin fut nommé président de celui du département de Vaucluse,
qui le qui le choisit pour un des députés. Il se montra dans cette chambre un des membres les plus zélés de la
majorité. Quelques circonstances particulières, et la gravité de la question qui s’agitait au sujet de la loi des
élections, amenèrent une discussion assez vive entre le président de la chambre (M. Laîné) et M. de Forbin,
discussion qui n’acquit quelque importance que par la retraite momentanée du Président. M. De Forbin n’a pas
été nommé député à la session de 1816. (3)
Forbin des Issarts siégea dans la majorité et prit la parole dans le débat relatif à la priorité de la délibération
entre la loi des finances et la loi électorale. « Si M. Laîné, président de la Chambre des députés en 1816,
écrivait plus tard un biographe parlementaire, n'avait pas eu une vive altercation avec M. de Villèle, au sujet de
l'ordre du jour, les talent législatifs de M. Forbin des Issarts seraient peut-être encore inconnus ; mais dans
l'occasion que nous venons d'indiquer il développa, en appuyant le futur ministre des finances, une telle force de
poumons et une si puissante logique d'opiniâtreté, qu'ils décelèrent dans ce député un des talents les plus
remarquables pour demander l'ordre du jour et la clôture.» Son mandat expiré, Forbin des Issarts ne fut réélu
Edition
www.nemausensis.com
– Texte et recherches Georges Mathon, juin 2012 – page 13/20
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