Qaraqorum quatuor Debussy & La Grande Fugue



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QARAQORUM

Quatuor Debussy & La Grande Fugue

  Mardi 9 mai 2017 • 20H

     

THÉÂTRE


MUSIQUE

DOC FLYERS SIMPLES début 2017.indd   19

09/12/2016   11:39

4, avenue de Villeneuve Saint-Georges  94600 Choisy-le-Roi 



RER C Arrêt Choisy-le-Roi • RER D Arrêt Créteil-Pompadour + TVM Arrêt Pasteur 

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THÉÂTRE PAUL ÉLUARD DE CHOISY-LE-ROI • SCÈNE CONVENTIONNÉE

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1H20 • 

DÈS 10 ANS

En collaboration avec les lycées Jacques Brel et Jean Macé de Choisy-le-Roi



MISE EN SCÈNE ALAIN PATIÈS

MUSIQUE ET LIVRET FRANÇOIS-BERNARD MÂCHE

Le  Quatuor  Debussy  et  La  Grande  Fugue  nous  convient  à  un 

périple dans l’Empire Mongol du XIII

e

 siècle, sur les traces du moine 



franciscain,  Guillaume  de  Rubrouck.  Missionné  par  Saint-Louis, 

il réalisa l’exploit d’un voyage au cœur du mystérieux et redouté 

Empire, de Constantinople à Qaraqorum, sa capitale. 

Marionnettes, vidéo, théâtre d’ombres ou masques viendront nourrir 

les étapes de cette épopée lyrique. 

Un spectacle complet qui traite de la découverte de l’Autre différent 

par sa culture, sa religion, mais aussi et surtout de tolérance et 

d’ouverture.

QARAQORUM

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« Qaraqorum » à l’Atelier lyrique, un voyage 

dans l’empire mongol

Commande d’État au compositeur François-Bernard Mâche et au très demandé Quatuor 

Debussy, mis en scène par Alain Patiès, cet opéra de chambre s’annonce comme une pro-

duction hors normes.

Quand il évoque le travail de deux ans sur cette production que les publics vont pouvoir découvrir à 

partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche, Alain Patiès ne se départit pas de son sourire. Il s’agit certes 

d’une très officielle commande Atelier lyrique/ministère de la Culture dont il est chargé d’assurer la 

mise en scène. Mais par-delà, c’est aussi, insiste-t-il, le thème du projet qui fait sens à plus d’un titre.

Jean-Claude Malgoire et François-Bernard Mâche ont choisi le voyage du moine franciscain Guil-

laume de Rubrouck – né pas loin d’ici dans les Flandres – en Mongolie en 1253, une mission diploma-

tique autant que

religieuse  confiée  par  le  roi  Saint-Louis  et  les  autorités  chrétiennes.  Deux  ans  de  périple  qui  vont  le 

conduire à Qaraqorum, capitale de la Mongolie fondée par le fils du grand Gengis Khan où il sera 

reçu à la cour. « Ce que nous apprend cette aventure, c’est la confrontation avec l’autre. Guillaume 

de Rubrouck rencontre une autre civilisation, d’autres croyances et va être amené, lui, plutôt sym-

pathisant de l’Inquisition, à appréhender la notion de tolérance. Dont on s’aperçoit qu’elle est une 

réalité en plein XIIIe siècle ! »

« Ce que nous apprend cette aventure,

c’ est l a confr ont ati on avec l’ autr e, d’ autr es

cr oyances, l a noti on de t ol ér ance. »

Jean-Bernard Mâche (né en 1935) qui a écrit le livret d’après les récits de Guillaume de Rubbrouck 

publiés au milieu du XIXe siècle et la partition, est une sommité dans le monde de la musique : chef de 

file du Groupe de recherches musicales à Paris dans les années soixante, enseignant, chercheur, com-

positeur invité par les plus grandes salles internationales, il siège à l’Académie des Beaux-Arts depuis 

2001. « Ce qu’il a conçu est un opéra de chambre pour

quatuor à cordes – on a la chance d’avoir le Quatuor Debussy, des pointures eux aussi ! –, trois chan-

teurs (deux ténors, un baryton). »

Une partition qui croise écriture lyrique et mélodique, références grégoriennes, bande-son électro-

acoustique sur laquelle Alain Patiès – codirecteur de la compagnie La Grande Fugue, compagnie de 

théâtre musical à Paris – a conçu une mise en scène faisant appel à une esthétique actuelle : vidéo, 

maquettes, ombres chinoises.




Création de Qaraqorum de François-Bernard Mâche

voyage dans l’empire mongol, par l’Atelier Lyrique de Tourcoing

On dit assez l'élitisme supposé de la création contemporaine pour ne pas souligner la salutaire initiative 

pédagogique de l'Atelier Lyrique de Tourcoing autour de la première scénique de Qaraqorum – du nom 

de l'ancienne capitale cosmopolite de l'empire mongol, aujourd'hui réduite en traces archéologiques –, 

commande d'État à François-Bernard Mâche [lire nos chroniques du 10 mai 2008 et du 21 septembre 2004], 

coproduite avec la Compagnie La Grande Fugue, le Quatuor Debussy, l'Abbaye de Noirlac, le Théâtre de 

Choisy-le-Roi et le département du Val-de-Marne.

Inspiré par le récit de voyage de Guillaume de Rubrouck, moine franciscain du XIIIe siècle, figure locale 

de la Flandre, intime de Saint Louis et envoyé en Mongolie à des fins évangélisatrices, l'ouvrage relate la 

découverte de civilisations et religions différentes que l'ignorance confondait dans le barbare. Il se révèle 

d'une étonnante acuité contemporaine. À rebours d'une édification facile, le livret, écrit par le compositeur 

lui-même, retrace un parcours initiatique, jusque dans sa déception de ne pouvoir embrasser et dominer la 

diversité du monde et des mœurs. À l'usage d'un âge souvent tenté par les ivresses d'absolus intolérants, la 

pièce offre une propédeutique mêlant subtilement savoir et sagesse introspective.

Confiée au Quatuor Debussy, qui ne se contente pas de manier l'archet et s'investit physiquement dans la 

mise en scène d'Alain Patiès, la partition s'offre comme un panorama sonore au diapason de l'album narratif, 

sans chercher l'artifice d'une architecture dramatique autre que la linéarité du périple. Ponctuée par des 

séquences électroacoustiques préparées par Mâche, l'apparente simplicité de la partie aux cordes plutôt 

dépouillée va jusqu'à épouser les méandres des langues rares ou oubliées, par lui-même collationnées et 

enregistrées – davantage pour leurs vertus évocatrices que leur vérité topographique ou historique –, comme 

un filtre linguistique des exotismes traversés : écriture et réactivité presque improvisatrice se conjuguent dans 

une performance exigeante de près d'une heure et demie.

Économe, mobile et modulable, la production s'appuie sur la poésie de vidéos réalisées par Louise Bezombes 

venant se projeter sur la scénographie de Laure Satgé et Valentine de Garidel : la fluidité évanescence des 

dessins façon encre de Chine plonge le spectateur dans un imaginaire efficace autant que décanté, jalons 

d'une longue expédition qui se teinte de ses successives et mémorielles couleurs avec un sens du suggestif 

refusant, comme les costumes de Gabrielle Tromelin, de s'enfermer dans un stérile réalisme documentaire.

On saluera par ailleurs les trois solistes – un ténor et deux barytons ; respectivement Christophe Crapez, Xavier 

Legasa et Paul-Alexandre Dubois – qui maîtrisent une déclamation exigeante, parfois aux confins du lyrique. En 

tournée à Choisy-le-Roi en mai, en Ardèche en juillet et à Cergy-Pontoise à la fin de l'année, l'objet iconoclaste 

confectionné par François-Bernard Mâche et Alain Patiès dément avec pertinence l'obésité financière où l'on 

confine généralement le théâtre musical et opératique. Il pourrait avantageusement inspirer, à plus d’un titre, 

les têtes pensantes de l'Éducation nationale.

GC, 2 mars 2017



« Qaraqorum », un opéra de chambre pour un voyage sensoriel dans l’empire mongol

«  Tout a commencé le dimanche des Rameaux de l’année 1253...  » Sur le plateau du théâtre de 

Tourcoing, trois chanteurs-récitants, les quatre instrumentistes du Quatuor Debussy.

Les premiers accords qui s’élèvent sont ceux d’une antienne grégorienne (un Kyrie) dans le style 

des polyphonies du XIIIe siècle. François-Bernard Mâche, qui signe cette partition originale créée 

pour le spectacle – commande de l’Atelier lyrique de Tourcoing et de l’État –, se saisit de sonorités 

de mélange pour poser une ambiance qui ne nous quittera plus. Les spectateurs embarquent 

avec frère Guillaume de Rubrouck parti de sa Flandre natale (pas loin de chez nous) pour emprun-

ter les chemins de la lointaine et mystérieuse Mongolie. Constantinople, la Crimée, les steppes 

d’herbe rase de l’Asie centrale, un an et demi d’un étonnant périple avant de rencontrer le grand 

Khan dans sa capitale Qaraqorum.

Une atmosphère d’exotisme et de merveilleux

Pour accompagner les interprètes dans cet historique récit tenant de l’exploration, de la diplomatie 

et de l’initiation, un très beau travail scénique signé Alain Patiès (qui s’y connaît en théâtre musical). 

Pas de lourds décors mais une scénographie de symboles – coffres de voyage, maquettes, ombres 

chinoises, marionnettes, projections vidéo. Une atmosphère d’exotisme et de merveilleux plus ou 

moins fantasmé pour marquer la curiosité et l’étonnement des voyageurs chrétiens venus à la 

rencontre de cette civilisation lointaine qui abrite en paix musulmans, bouddhistes, juifs, nestoriens 

(chrétiens considérés comme hérétiques par Rome), shintoïstes et autres idolâtres.

Séquences récitées, passages vocaux et instrumentaux, évocation du fabuleux et mythique 

royaume du Prêtre Jean, le spectacle fonctionne. Récit et voyage sensoriel, comme dit le metteur 

en scène d’une belle histoire très ancienne avec les outils du spectacle vivant du XXIe siècle. 



La Voix du Nord, Jean-Marie Duhamel, 4 mars 2017

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