Maîtrise d'Histoire (1973) michele grenot



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La fin de sa vie


A la fin de sa vie, malgré ses 92 ans, il était toujours alerte et vigoureux. Jusqu'à ses derniers jours, il a assisté aux séances du Sénat, et aux réunions de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, et de plus II prenait une part active aux travaux de ces Assemblées. L'Echo de Paris reproduit un dessin de WALLON à la tribune le 13 novembre 1903, lors de l'abrogation de la loi FALLOUX, où il fait un discours "d'une voix éteinte, que l'on entendait à peine, sa tête chenue se redressait, dans des sursauts d'énergie. Travailleur infatigable, il ne pouvait admettre qu'on le traitât en vieillard, II n'aimait pas entendre parler à son sujet de jubilé ; tout au plus acceptait-il qu'on songeât, dans une huitaine d'années, à célébrer son centenaire, car il se disait certain d'atteindre "une seconde jeunesse". "

Quel type d'homme du 19ème siècle était WALLON ?

Les gens qui l'ont connu témoignent tous de son courage. PERROT lui-même dit :

"Je me souviens de l'avoir vu, dans le rude hiver de 1890, sortir de l'Institut ses patins à la main. " WALLON avait alors 78 ans.

En effet WALLON faisait beaucoup de patin à glace. C'était aussi un excellent nageur et, quand il était en vacances aux Petites Dalles en Normandie, il prenait tous les jours son bain de mer par tous les temps. On raconte aussi que le 20 septembre 1878 (il avait 66 ans), aux Petites Dalles, deux jeunes filles lors d'une tempête s'étaient laissées emporter par un courant violent. De son cabinet de travail, qui dominait la mer, WALLON entendit leur père appeler au secours ; et WALLON fut leur sauveteur, il aurait dit :



"J'ai cru que mon Tribunal Révolutionnaire (qu'il écrivait alors) n'irait pas jusqu'au 9 thermidor."

Les journaux parlent beaucoup de cet acte de sauvetage ; il fut décerné à WALLON une médaille d'or.

Sportif et courageux, WALLON était aussi à Paris pour les gens de son quartier une personnalité. Un article dans le journal Le Soleil raconte à la mort de WALLON :

"Installé dans le très modeste logis de l'aile gauche du Palais Mazarin (où un appartement est réservé au Secrétaire perpétuel), sa vie se partageait, dans ces dernières années, entre le Sénat et l'Institut. L'aube le trouvait toujours dans son cabinet de travail et l'on peut dire que toutes ses minutes étaient occupées. "

"La chronique du quartier" dit même qu'il ne dédaignait pas les soucis du ménage et que, pour alléger les peines de sa gouvernante, plus d'une fois on le vit faire ses provisions. Toujours alerte dans sa démarche, soigneusement mis, rasé de frais, il ne prenait Jamais de voiture et se montrait d'une humeur égale et souriante. Accessible à ceux qui venaient le consulter, l'interview l'effrayait pourtant comme un signe de mœurs nouvelles qui n'étalent pas de son temps. Cependant, II causait volontiers de sa nombreuse famille, ses enfants, petits enfants, arrière petits-enfants (72 en tout).

"Rien n'aura donc manqué à la vieillesse de M. WALLON, ni la dignité, ni l'éclat des services rendus, ni la satisfaction de se voir revivre dans les siens. Et cette auréole entourait les cheveux blancs du doyen de l'Institut et du Sénat à ce point qu'il était l'orgueil de ces deux Assemblées."

". . . la grande cour de l'Institut est plus morne et plus désolée que d'habitude. Les passants la traversent silencieusement comme osant à peine faire résonner de leurs pas les pavés. "

WALLON était donc auréolé du prestige dû à son âge : il représentait, en ce début du XXème siècle, l'histoire d'un siècle : il avait connu aussi bien PROUDHON que MONTALEMBERT, LAMARTINE, HUGO, MICHELET, RENAN, etc. C'était le constitutant de 1875, mais un homme averti, par l'expérience, les lectures ou réflexions. II avait vécu sous la monarchie de Juillet, la lIème République et le Second Empire. Il s'était nourri des ouvrages de MONTESQUIEU, Benjamin CONSTANT, TOCQUEVILLE, PROUDHON et de BROGLIE (père du duc). Nous pouvons l'associer à ce type d'homme du 19ème siècle grave, digne, pénétré de ses responsabilités. Opposé aux mœurs faciles et au clinquant ; l'éloquence de ses discours (influencée par des études de rhétorique), le ton solennel et empesé en témoignent.

Une lettre de WALLON du 17 décembre 1899 à Paul DESCHANEL montre qu'il a connu 4 générations d'hommes :

"Monsieur le Président,

Les audiences de la Haute Cour ne me permettront pas de me rendre à l'invitation que vous m'avez fait l'honneur de m'adresser.

. . . et vous prie d'agréer l'expression de mes sentiments affectueux pour le fils de mon ancien élève. "

Auréolé du prestige de l'âge, donc, et aussi du prestige du travail :

FURETIERES, dans son article dans Le .Soleil du 14 novembre 1904 écrit encore :

"Avec M. WALLON finit une longue existence de labeur et de probité intellectuelle à laquelle tous les partis peuvent rendre hommage. "

Une lettre de Mme WALLON à sa fille Jeanne d'août 1878 parle de la maison des Petites Dalles :



"Ton Père paraît content de ce qu'il a fait arranger. . . ce qui ajoute beaucoup de gaieté dans ces deux pièces. Dans l'une on a établi une cheminée, il y avait une armoire et ton Père en a fait son cabinet moyennant un tapis et un bureau. Il s'y trouve très bien, loin du bruit des enfants, et aussi près de la mer que possible . . . "

Cette lettre est annotée par un des petits-fils de WALLON qui ajoute des détails à cette image de WALLON au travail :



"Comme je revois mon grand-père, travaillant une partie de la journée dans cette pièce, installé à son vieux bureau d'acajou, ses papiers et ses livres autour de lui. Lorsqu'on entrait pour lui dire bonjour, on recevait une bonne bouffée d'air de mer qui arrivait de la fenêtre ouverte sur la plage. . . "

Une lettre de Jeanne PETIT, fille de WALLON, raconte encore :



"M. DELTOUR va venir passer quelques jours aux Dalles. Ce sera une société bien agréable pour Père et une distraction qui le tirera un peu de son travail ! Père, cependant, passe encore bien des heures sur la plage avec un livre, mais il paraît aimer moins les promenades et il faut l'y pousser un peu..."

Clément DESTOUR avait été l'adjoint de WALLON lors de son ministère, c'était aussi un de ses amis.

Une lettre de Marguerite, autre fille de WALLON, à ses sœurs, de novembre 1880, nous aide à réaliser la vie active de leur Père : activités universitaires, académiques et politiques :

"Papa est toujours bien occupé par des examens à l'Ecole des Chartes et l'approche de la séance de l'Académie qui doit avoir lieu vendredi. C'est demain la rentrée des Chambres et il doit y avoir plusieurs interpellations sur les dernières expulsions dont tu as sans doute vu les détails dans les journaux. "

Aujourd'hui, WALLON est davantage connu comme homme politique. Le grand public peut entendre, au son et lumière de Versailles, parler "ce vieillard à la barbe blanche" qui proposa un amendement le 30 janvier 1875 dans la Galerie des glaces.

Par contre, l'exposition sur l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, il y a 5 ans au Palais Mazarin, omettait de faire connaître au public la figure d'un de ses secrétaires perpétuels, WALLON.

Un article dans Le Journal du 2 février 1925 dit que "ses livres sont tombés en poussière". Ceci est peut-être exagéré, si WALLON n'est pas lu par le grand public les historiens même actuels font parfois référence à WALLON et utilisent ses recherches. Nous citons au hasard :



  • "Le Comité de Salut Public" de CASTELNAU s'appuie sur de nombreuses publications, entre autres WALLON.

  • "Les Grandes Journées Révolutionnaires" de Paul GRULOT parues en 1897 cite H.WALLON.

  • "Le Siècle de Saint Louis" ouvrage fait sous la direction de Philippe St Marc en 1970 fait référence à WALLON,

ainsi que bien d'autres livres d'histoire.

Nous pouvons conclure sur cet aspect de WALLON : tout à son travail, en citant un jugement de J.CLARETIE dans ses portraits d'hommes contemporains :



"M. WALLON est de ceux dont on pourrait dire, comme on le dit des peuples :"heureux ceux qui n'ont pas d'histoires". Il n'aime ni le bruit, ni le fracas théâtral. Son histoire (car il en a une) est toute de travail, de dévouement à la science.

WALLON vénéré pour son âge, son travail, l'est aussi pour son honnêteté.

Prestige de l'honnêteté.

PERROT souligne assez ce trait de caractère chez WALLON :



"Sa parole, claire mais un peu froide, n'avait de prise sur les Assemblées que dans ces heures rares où la gravité de la situation donne à certains mots prononcés par un honnête homme et désintéressé l'effet qui impose un moment silence aux passions. Dans ses dernières années, si son esprit était encore lucide, sa voix était moins forte mais on faisait effort pour l'entendre, touché par la dignité de sa vie et la fermeté de ses convictions.

FURETIERES, toujours dans son article du journal Le Soleil, définit bien le type d'homme du 19ème siècle qu'était WALLON :



"Aucun contemporain n'aura mieux réalisé le type parfait du vir probus que ce brave homme. . . "

Honnête, probe, vertueux ; c'est aussi la description de WALLON faite par L'Echo de Paris dans un article du 27 février 1925 :



"La vie du constituant de 1875 ne fut qu'un long commentaire du mot de MONTESQUIEU :

"La République est fondée sur la vertu".

C'est la vertu chrétienne qu'Il faut entendre ici non point nulle autre. "

N'est-ce pas l'image que nous ont donnée les romans français du 19ème siècle (de BALZAC ou ZOLA) des universitaires de leur temps : des hommes probes, désintéressés, savants et de mœurs pures. Ceux-ci, il est vrai, dans un siècle qui évolue du romantisme au naturalisme, sont restés attachés à une culture immuable, fidèle au classicisme : WALLON, comme VILLEMAIN, SAINT MARC-GIRARDIN, etc. Cependant, WALLON a montré à ses contemporains plus de personnalité que la plupart des universitaires, il s'est fait un nom parmi les hommes politiques.

Nous avons voulu montrer, dans notre étude, que WALLON était de son siècle, par les traits de caractère que nous venons de rappeler, mais aussi par l'importance qu'il attache à la famille : les lettres en témoignent : et à ce sujet nous pouvons rapprocher cette correspondance de celle d'un homme politique du 19ème siècle de grande envergure : REMUSAT. WALLON l'appréciait beaucoup et quand paraît sa correspondance, il publie au Journal des Savants, à partir de 1884, toute une série d'articles sur cette publication ; et WALLON écrit, entre autres, à propos de la correspondance de jeunesse :

"L'intérêt du livre est dans la variété des scènes qu'il met sous les yeux du lecteur, c'est une conversation animée sur les objets du jour, on voit les événements se succéder et les personnages parler, agir, comme si l'on vivait avec eux dans le temps même et qu'on fût dans la confidence. " Ce qu'on se plaît surtout à entendre, c'est cette mère, d'une intelligence vive et d'un cœur si aimant, qui dirige, sans qu'il y paraisse, ce fils qu'elle a formé avec tant de sollicitude. C'est ce fils, au début d'une carrière, gardant à travers les vicissitudes des temps, et les transformations de la société, cet esprit toujours libéral qu'il montre ici dans sa première ferveur."

Ne pouvons-nous pas en dire autant de la correspondance de WALLON, si vivante dans la variété des scènes. Le rôle de Mme WALLON, avec les différences de milieu d'éducation (Mme REMUSAT était formée à la politique et très cultivée, tandis que Mme WALLON parle avec son cœur surtout à son fils).

Le contexte est presque le même : la correspondance est entre Paris et la province (Toulouse), Charles de REMUSAT est alors étudiant au Collège de France et à la Faculté des Lettres et, comme WALLON, il fait part à ses parents de ses découvertes, de l'évolution de ses opinions politiques, le développement de son esprit critique, pour la littérature, etc. Il parie de son admiration pour CHATEAUBRIAND, VILLEMAIN, etc.

REMUSAT a sans doute plus de fougue, plus d'ambition, et, étudiant, il s'engage déjà dans l'action politique, mais si H. WALLON prend plaisir à lire "les heureux commencements de l'homme éminent et aimable qu'il a connu", la correspondance WALLON est aussi pour nous un plaisir et un moyen de connaître notre personnage, tout au moins le fondement de ses idées et de connaître son siècle que nous n'avons pas connu.

WALLON dit, à propos de M. et de Mme REMUSAT :

"M. et Mme de REMUSAT étaient également hostiles aux ultras de droite et de gauche et leur fils partageait leur manière de voir, tout en inclinant beaucoup plus vers la gauche, ce qui met de la diversité dans l'échange de leurs vues."

N'était-ce pas le cas des parents WALLON et de l'étudiant H. WALLON aussi ?

WALLON ajoute à propos de M. de REMUSAT : "Le père paraît peu dans la correspondance : il est l'autorité."

Nous pourrions en dire autant de M. WALLON.

Si la famille est une institution beaucoup plus respectée au 19ème siècle que de nos jours, elle l'est encore plus particulièrement chez H. WALLON : il la défendra toujours. Par exemple : le 18 novembre 1890, WALLON intervient au Sénat sur le code d'instruction criminelle : c'est au nom du droit de la famille qu'il prend la parole :



"Le fils ne peut pas être témoin contre son père. Mieux vaut laisser un crime impuni que d'imposer à un fils l'éternel regret d'avoir causé la mort ou le déshonneur de son père. "

Nous pouvons dire aussi que le patriarche WALLON a su transmettre à sa descendance cet amour de la famille : une lettre de Henri WALLON (fils) après la mort de son père à Louis HAVET, président de l'Institut et fils de l'ami de WALLON, exprime ce sentiment. Henri dit à propos d'Henri-Alexandre WALLON, son père :



"Toute la joie de sa vie fut constamment dans les siens."

"Il exprima ce sentiment en constatant l'union parfaite qui n'avait jamais cessé de régner entre tous les membres de sa famille sans exception. . .

La modestie de mon père lui défendait d'avouer que c'était à son chef que sa famille devait ce mérite ; mais nous sentions bien que sa présence à notre tête, manifestée par une bonté constamment agissante jusque sur les plus petits, maintenait cet accord parfait entre tous.

Nous aurons à cœur de perpétuer son action et sa mémoire qui a été et qui sera celle d'un homme de bien, d'un bon citoyen et d'un chrétien fidèle, auquel aujourd'hui qu'il n'est plus, la France entière, sans acception de parti, rend un public hommage unanime, pour avoir voulu pour son pays l'union qu'il a réalisée dans sa famille."

Il serait intéressant de voir parmi les descendants l'influence de l'ancêtre Henri-Alexandre WALLON : sûrement très marquante. Nous pouvons parler aussi de son petit-fils Henri WALLON : un grand psychologue spécialisé dans la psychologie de l'enfant, mais d'opinion politique très différente puisque communiste ; aussi, dans un entretien avec Francis COHEN (Revue de l'Enfance de janvier 1968, revue fondée par H. WALLON), le petit-fils décrit son grand-père avant tout comme un libéral :



Francis COHEN : "Si je puise dans les souvenirs de mon enfance à laquelle vous avez été mêlé, vous étiez pour moi un des chaînons vivants avec le passé : votre parenté avec le fameux amendement WALLON ; un des premiers liens dont j'ai eu conscience entre l'histoire apprise et les hommes."

Henri WALLON : "Mon grand-père était un catholique très libéral. Il avait été l'élève de MICHELET. Celui-ci l'avait désigné pour lui succéder quand il fut relevé de sa chaire. Il entra dans la vie politique par l'abolition de l'esclavage : il avait été l'un des secrétaires de la commission présidée par SCHŒLCHER. Il fut député de la Guadeloupe, puis député du Nord. Catholique, il fut contre la loi FALLOUX. Il démissionna quand on exclut la Montagne de l'Assemblée Nationale. Il déclara dans sa lettre qu'élu du Suffrage universel, il ne pouvait continuer à siéger quand celui-ci était violé. Pendant tout l'Empire, il se tint à l'écart. Il mit ses deux fils au collège Sainte Barbe104, l'école des protestataires. Vers la fin de sa vie, il inclina vers la droite à cause de la Commune. "

BIBLIOGRAPHIE



I. MANUSCRITS

A - Archives Privées.



  • Recueil de lettres des descendants de WALLON : de 1810 à 1842 ; de 1870 à 1880 ; (restent à dépouiller plus de 400 lettres de la correspondance entre H. WALLON et l'abbé RARA).

  • Fonds St-Sulpice : 24 lettre de WALLON à DUPANLOUP.

  • Fonds d'Archives privées déposés aux Archives Nationales :

114AP 2, dr 3 : lettre à V.DURUY (1887) 114AP2, dr 4 : lettre à V.DURUY (1889) 114AP 2, dr 8 : condoléances à Mme DURUY (1901) 1512P35 : lettre et carte à P. DESCHANEL (l 899) 160AP7 : lettre à Mgr DONNET (20 mai 1854) 87AP7 : 19 lettres à T.SIMON et l à Mme (1861-1891).

A signaler dans : 42AP269 : correspondance avec GUIZOT (1859-1860) : il s'agit d'une lettre de J. WALLON (et non d'Henri) à GUIZOT. Celle-ci n'est signée que WALLON, l'écriture est différente et il parle d'une libelle contre COUSIN dont l.WALLON est l'auteur et non H. WALLON.

B - Archives Nationales .


  • Pour la carrière universitaire :

F17 21.880: 4 dossiers H.WALLON.

F17 4178. 4179 : pour le passage de WALLON à l'Ecole Normale Supérieure.

F17 7647 : pour WALLON professeur à Louis-le-Grand.

F17 7663 à 7665 : pour WALLON professeur au Collège Rollin.



  • Pour la carrière politique :

dossiers élections : C 1329, dossier 181, Guadeloupe 1848.

C 1333, A. 185, Nord (1849). C 3453, Nord (1871).

dossiers sur les sessions - documents relatifs à l'Amendement WALLON et aux lois sur l'Instruction Publique : C 3129 - dr 1192 à 1206 C 3137 C 3140 C 3161 dr 381.

C - Archives du Département du Nord.

M 28/15 : élections de mai 1849 - recensement général des vote s.

M 31/2 : élections de février 1871 : procès-verbal du recensement général des votes.

D - Manuscrits de la Bibliothèque Nationale.


  • Lettres à DUPANLOUP :

ANF13 042 ANF 24.480 : à E.HAVET l 3079 24.508 : H.WALLON père et fils 13.338 24.540 : à L.HAVET 24.428 24.709 : pour H.WALLON (fils) 24.462 25.051 : ANF 22.042

E - Bibliothèque de Valenciennes :

Suppléance adressée en avril 1794 par Pierre-Joseph WALLON aux Echevins de la ville de Valenciennes en vue d'obtenir l'autorisation d'enseigner en sa maison et en ville.

Il - IMPRIMES.

A - Ouvrages d'Henri WALLON.

l) Série Histoire :

Faculté de droit de Paris : 1836.



  • thèse latine : Qualis fuerit apud veteres ante Christum de animae immortalitates doctrina. B.N. R 53.843, Faculté des Lettres de Paris, 1837, in 8°.

  • Du droit d'asile : thèse présentée à la Faculté des Lettres de Paris, 1837.

  • Thèse pour la licence : Jus Romanum.

  • Histoire de l'esclavage dans l'Antiquité : 3 vol. in 8°. 2 éditions : 1847, Hachette. B.N. (Z renan 7505 : 1879 pour Hachette

  • De l'esclavage dans les Colonies : pour servir d'introduction à l'histoire de l'esclavage dans l'antiquité, 1847, in 8°.

  • L'Abolition de l'Esclavage : H.WALLON y a groupé dans un document imprimé : procès-verbaux, rapports et projets de décrets de la commission instituée pour préparer l'acte d'abolition immédiate de l'esclavage. 1848. Imprimerie Nationale.

  • La Cryptie : explication d'un passage de PLUTARQUE sur une loi de Lycurgue (fragment d'une histoire des institutions politiques de la Grèce). Imprimerie P.DUPONT, 1850.

  • Jeanne d'Arc (Grand prix GOBERT) : l volume in 4°. Firmin DIDOT (au moins 5 éditions). 2 volumes in 8°. HACHETTE (au moins 7 éditions). B.N. (L.de VINCKI 3057), 1860 ; 2 tomes en l volume in 8°. B.N.(RENAN 7506), 1867, in 8°. + une édition abrégée, in 12°.

  • L'Insurrection des Paysans d'Angleterre en 1381 : Wicleff-Wat Tyler. 1863, in 4°.

  • Richard II : Episode de la rivalité de la France et de l'Angleterre : B.N. (L.de VINCKI 2933-1864, 2 volumes in 8°. HACHETTE l édition 2934

  • La Terreur : Etudes critiques sur l'histoire de la révolution française, 1870, in 8°. et 2 volumes in 12°, HACHETTE (2 éditions au moins).

  • Saint Louis et son Temps : 1875, 2 volume s, HACHETTE, in 8°, au moins deux éditions.

  • Saint Louis : 1878, MAME, l volume, in 8°. (au moins 4 éditions). 1880. 1887. B.N. in 8° (bl8 -206 E- 1892)

  • Saint Louis : Grandeur de la France au Xlllème siècle.

  • Histoire du Tribunal révolutionnaire de Paris avec le journal de ses actes : 1880-82, 6 volumes in 8°, HACHETTE. B.N. (M° L. Le Senne 3971) et (Lb41 - 4982)

  • Le Tribunal Révolutionnaire : 10 mars 1793 - 31 mai 1795 : B.N. (Lb41 - 4982 bis). 1899-1900, 2 volumes, PLON.

  • La Révolution du 31 mai et le fédéralisme en 1793 ou la France vaincue par la Commune de Paris ; B.N.(Z Renan 7508) Paris 1886, 2 volumes, In 8°, HACHETTE. (Cb41 5109)

  • Les Représentants du Peuple en mission et la Justice révolutionnaire dans les Départements en l'an II (1793-1794): B.N. (Lb41 - 5144) 1889-1890, 5 volumes In 8°, HACHETTE.

Préface : Le Gouvernement congressionnel, étude sur la politique américaine par W. WILSON: Paris, 1900, in 8°. B.N. (Pb 4320).

2) Série Religion :

  • La Sainte Bible résumée dans son histoire et dans ses enseignements 1867, 2 volumes in 12°, HACHETTE, deux éditions. B.N. A 117494 1854 (Ancien Testament) 1879 (Nouveau Testament) B.N. A 1-3665. Edition de 1867.

  • Les Saints Evangiles : traduction tirée de BOSSUET avec des réflexions prises du même auteur. 1855 F.DIDOT 1863 2 volumes in 8°, LECLERC.

  • Les Saints Evangiles mis en ordre par H.WALLON : B.N. A 11750 1853 B.N. A 12278 1863, in 8°.

  • Epîtres et Evangiles des dimanches et des principales fêtes de l'année : Extraits des traductions de BOSSUET, mises en ordre, complétées et accompagnées de notes prises en partie du même auteur : B.N. A 11748 1857, in 8°, HACHETTE, 1865, 1867, in 8° 1868

  • Mémoire sur les années de Jésus-Christ : 1858, in 4°.

  • De la croyance due à l'Evangile : Examen critique de l'authenticité des textes et de la vérité des textes évangéliques : B.N. D 54 771 1858, in 8°, LECLERC B.N. D 56 118 1866

  • L'autorité de l'Evangile, examen critique de l'authenticité des textes et de la vérité des récits évangéliques : 1887, l volume, in 12°, DIDIER-PERRIN.

  • La Vie de Jésus et son nouvel Historien : in 12°, HACHETTE. B.N. H 19588 1864, in 16° (2 éditions).

  • La Nouvelle Vie de Jésus du Docteur Strauss : B.N. H 19582 Paris, 1865, in 18°.

  • Vie de Notre Seigneur Jésus-Christ selon les quatre Evangélistes : 1902, l volume in 12°, HACHETTE. en latin : B.N. H'19 585 1866, In 12° H 19 586 1871 H 19 557 1872 en français : B.N. H 19 590 1865 H 19 593 1872 H 19 594 1873

  • Abrégé de l'Histoire Sainte, Ancien et Nouveau Testament (petit catéchisme) : B.N. H 19 579 1866, in 18° H 19 580 1877,1 volume in 16°, HACHETTE.

  • Petite Histoire Sainte : Ancien et Nouveau Testament : B.N. H 19 583 1869, in 18°, HACHETTE 1873 H 19 581 (Bibliothèque manuscrite des écoles primaires -3ème partie : Histoire Sainte de Notre Seigneur Jésus-Christ autographiée pour exercer à la lecture des manuscrits, extraits de l'abrégé de l'Histoire Sainte) - sans date - in 8°, HACHETTE.

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