Frère Sylvestre


CHAPITRE XV ième TRAVAUX DU PERE CHAMPAGNAT



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CHAPITRE XV ième




TRAVAUX DU PERE CHAMPAGNAT

CONCERNANT LA SOCIETE

DES PERES MARISTES

- L'impression des Règles, voilà un des plus ardents désirs du Père Champagnat réalisé; mais dans ce moment même, deux pensées le préoccupaient singulièrement: l'autorisation définitive de la Congrégation par le gouvernement et l'approbation des Pères Maristes par le St. Siège. Je vais consacrer un chapitre à ces deux faits60 si importants, en commençant par ce qui concerne les Pères Maristes.

10. D'après la tradition et d'après ce que j'ai vu ou entendu raconter de ce qu'a fait le Père Champagnat pour la Congrégation des Pères Maristes, je ne crains pas de lui donner le titre de co-fondateur de cette Société. Pour le prouver, rétrogradons d'une vingtaine d'années. Nous avons vu dans le deuxième chapitre qu'au grand séminaire, parmi les membres de la réunion qui avaient conçu l'idée de fonder une société de missionnaires devant porter le nom de Marie, se trouvaient en tête comme principaux chefs: M. Colin et le Père Champagnat; nous avons vu également que ces pieux séminaristes, pour atteindre leur but le plus tôt [176] possible, s'étaient promis de s'écrire des divers postes où l'obéissance les placerait. Mais en 1823 l'évêché de Belley qui avant cette époque était réuni à celui de Lyon, ayant été réintégré, il s'ensuivit que les membres de la réunion se trouvaient par ce fait même dans deux diocèses différents, ainsi que leurs deux principaux chefs: savoir le Père Champagnat à l'Hermitage, à la tête de la Congrégation des Frères, et le Père Colin à Belley, supérieur du petit séminaire de ce diocèse. On comprend que dès lors, les membres de la réunion qui restèrent dans le diocèse de Lyon durent se grouper autour du Père Champagnat et ceux du diocèse de Belley autour du Père Colin, mais les uns et les autres toujours avec la pensée de se réunir un jour en communauté.

2°. Le Père Champagnat, par humilité et sans autre raison, reconnaissait le Père Colin comme son supérieur, se dirigeait d'après ses conseils et tendait en même temps par tous les moyens possibles de réunir autour de lui les membres qui étaient dans le diocèse de Lyon; le Père Colin en faisait autant pour ceux qui se trouvaient dans le diocèse de Belley. Or, c'est de la réunion de ces deux groupes que s'est formée la Société des Pères Maristes. Voyons ce qu'a fait de son côté le Père Champagnat pour arriver à ce but. Il est notoire que c'est à lui qu'en revient la plus grande part comme je vais le démontrer pour justifier le titre de co-fondateur que j'ai cru devoir lui donner.

3°. Nous avons vu qu'après la construction de l'Hermitage deux membres de la réunion s'étaient joints au Père Champagnat: M. Courveille et M. Terraillon. Nous avons parlé de la triste histoire de M. Courveille; quant à M. Terraillon, ne se plaisant pas à l'Hermitage, il se retira et fut [177] nommé curé à N. D. de St. Chamond, de sorte qu'après les vacances de 1826, le Père Champagnat se trouvait seul. Voilà donc l’œuvre bien compromise dans le diocèse de Lyon par la sortie de ces deux sujets, d'autant plus qu'on imputait au Vénéré Père, quoique bien à tort, la cause de leur éloignement. Et, alors, qui voudra les remplacer?


4°. Toujours confiant en la Providence, le Père Champagnat ne se décourage pas. Après avoir selon son habitude bien prié et bien réfléchi, il prend la résolution d'écrire à Monseigneur pour lui demander un aide. Mais avant de le faire, il alla consulter M. Gardette, et lui fit part de sa triste position, le priant d'appuyer sa demande auprès de Monseigneur. Il écrivit en même temps à M. Barou, grand vicaire, avec lequel il était en très bons rapports. De ces diverses lettres écrites relativement à l’œuvre des Pères, dont le texte manuscrit se trouve dans les archives de l'Institut, je ne citerai pour abréger que le fond de ce qu'elles ont de plus saillant. Ainsi, à M. Barou, il lui fait part du chagrin qu'il a éprouvé à raison de la sortie de ses deux adjoints; il lui fait voir ensuite qu'ayant déjà seize établissements sur les bras, il est difficile de les visiter, chose cependant des plus importantes, soit pour veiller à l'observance régulière, soit pour traiter avec les autorités, etc., chose impossible à lui, attendu qu'à l'Hermitage tout le soin tant du spirituel que du temporel absorbe tous ses instants. Il termine en demandant pour l'aider M. Séon, professeur au collège de St. Chamond, à cause qu'il affectionnait particulièrement la maison et les Frères.

4°. Le Vénéré Père après avoir intéressé ainsi à sa cause M. Gardette et M. le grand vicaire, écrivit à Monseigneur. Dans sa lettre, il lui parle avec douleur de la triste situation où se trouve l'œuvre [178] des Pères Maristes dans le diocèse, il se confie en sa bienveillance, vu qu'il a toujours protégé cette oeuvre que satan cherche à détruire; il lui dit encore qu'il ne se décourage pas et qu'il a toute confiance en Jésus et Marie. Enfin, il termine dans l'espoir que sa Grandeur sera touchée de sa position qu'ont dû lui faire connaître M. Gardette et M. Barou, le grand vicaire.

Dans son grand désir d'avoir M. Séon, il va trouver M. Barou en personne et lui dit que si Dieu veut l’œuvre des Frères, ce que la prospérité de la Congrégation prouve assez, il est convaincu qu'il veut aussi celle des Pères, et lui demande avec instance le P. Séon, croyant que c'est la volonté de Dieu qu'il vienne à l'Hermitage. Alors, tous les deux se mettent à genoux et prient avec ferveur. Puis, le grand vicaire se levant et éclairé par une lumière extraordinaire, comme il l'a révélé plus tard, il dit au Vénéré Père: « Vous aurez M. Séon, je vais en parler dès aujourd'hui à Monseigneur. »

5°. M. Séon fut donc adjoint au P. Champagnat. M. Séon était un ecclésiastique pieux, dévoué, d'un jugement droit qui rendit d'importants services au Vénéré Père, soit dans la direction des Frères, soit dans l'administration du temporel. Peu de temps après, M. Bourdin, diacre plein d'avenir, M. Pompallier, prêtre dont nous avons déjà parlé, M. Chanut aussi seulement diacre, vinrent se joindre au Père Champagnat, pendant que d'autres en firent autant à l'égard du P. Colin. Il restait donc maintenant à opérer la réunion de ces deux groupes et à en déterminer le centre commun. Le Père Champagnat avait proposé de le déterminer secrètement, mais le P. Colin ne fut pas de son avis. Comme la principale difficulté se rencontrait dans le diocèse de Lyon, le P. Colin proposa au P. Champagnat de se charger de cette affaire. [179]

6°. Il l'accepte volontiers et se met aussitôt à l’œuvre. Le voilà donc qui écrit lettres sur lettres fait voyages sur voyages pour obtenir de l'archevêché de Lyon la réunion des Pères Maristes de l'Hermitage avec ceux de Belley, afin que de concert ils puissent se choisir un chef. Dans une de ses lettres à M. Cattet, vicaire général, après l'avoir remercié de tout l'intérêt qu'il porte à la Congrégation des Frères, il lui représente qu'elle n'est qu'une branche de celle des Prêtres, qui est censée être positivement la Société de Marie. Il lui dit que depuis quinze ans qu'il s'y est engagé, il n'a pas douté un seul instant qu'elle ne soit l’œuvre de Dieu. Il le supplie ensuite de lui donner, ainsi qu'il le lui avait promis, tous les sujets qui voudraient en faire partie et qui auraient les conditions requises pour cette vocation.

7°. M. Cattet ayant communiqué cette lettre à Monseigneur et fait connaître l'état de prospérité de la branche des Frères, Sa Grandeur octroya à la demande du Père Champagnat et de plus elle consentit à ce que les Pères de l'Hermitage se concertassent avec ceux de Belley pour se choisir un supérieur. Il chargea en même temps M. Cholleton, autrefois directeur des réunions du grand séminaire, des affaires de la nouvelle congrégation en remplacement de M. Cattet. Dès ce moment, le centre d'unité tant désiré et que les événements de 1830 rendaient plus nécessaire que jamais, ne rencontra plus de difficultés sérieuses.

61. Le Père Champagnat ayant réussi à obtenir la réunion projetée, il fut convenu avec le P. Colin que les Pères de l'Hermitage se rendraient à Belley pour élire celui qui devait en être le centre ou le chef. Ils s'y rendirent donc et après huit jours de retraite, ils élurent le P. Colin que tous, comme [180] au grand séminaire, regardaient pour leur directeur et non comme leur supérieur, attendu que l'ordinaire de leur diocèse respectif était seul leur supérieur légitime. Par ce que je viens de dire, on voit que le P. Champagnat a été le principal moteur de la réunion des deux groupes qui ont été le principe de la Congrégation des Pères Maristes. Même son zèle pour l'opérer allait si loin que le P. Colin, plus calme que lui, l'avait engagé plusieurs fois à le modérer.

10°. Et cela était si ostensible que quelques Frères parurent s'offenser de cet attachement excessif à l’œuvre des Pères. Un Frère qui ayant fait remarquer que la Providence l'avait choisi seulement pour l’œuvre des Frères et que Dieu ne demandait pas davantage de lui, il répondit qu'il était prêt à donner son sang et sa vie pour l’œuvre des Frères, mais qu'il trouvait celle des Pères plus nécessaire, et qu'il était tout disposé à travailler pour la faire réussir jusqu'à son dernier soupir. Celui-ci lui ayant fait remarquer que les Frères, sachant sa prédilection pour la Congrégation des Pères, s'en montraient jaloux, il lui répondit qu'ils n'avaient pas raison de l'être, parce que Dieu voulait les uns et les autres, et qu'il les bénirait tous à proportion de leur union mutuelle. Puis il ajouta qu'il appartenait à la Société de Marie et que tous ses travaux jusqu'à la mort lui seraient consacrés.

11°. Le Révérend Père Colin élu, les Pères de l'Hermitage s'en retournèrent avec le P. Champagnat et furent employés soit à diriger les Frères, soit à prêcher dans les paroisses, soit à faire des missions dans le diocèse.

12°. Un domaine appelé la Grange-Payre ayant été donné au Père Champagnat par une pieuse [181] demoiselle, il lui sembla qu'il conviendrait à merveille pour y établir les Pères en communauté, parce qu'il comprenait que leur règle ne pouvait pas s P adapter à celle des Frères, leur ministère étant différent. Monseigneur et le P. Colin goûtèrent fort cette proposition, et ce projet allait s'exécuter, lorsque M. Rouchon, curé de Valbenoîte, ayant acquis le couvent des Bénédictins ainsi que les dépendances, s'offrit à le laisser aux Pères, si ceux-ci consentaient à faire le service de la paroisse; ils acceptèrent et le P. Séon fut établi supérieur de la communauté de Valbenoîte. Le P. Bourdin et le P. Chanut furent nommés professeurs au petit séminaire de Belley et remplacés à l'Hermitage par les PP. Servant et Forest; quelque temps après ceux-ci le furent par les PP. Matricon et Besson. Je ferai remarquer que ces deux derniers ont rendu de signalés services au P. Champagnat et qu'ils sont restés avec lui jusqu'à sa mort. J'ai connu tous ces bons Pères et tous, je puis le certifier, ont été de véritables enfants du P. Champagnat par leur humilité, leur simplicité et leur esprit de famille, esprit que leur inspirait le Vénéré Père et qui est devenu le cachet de la Société des PP. Maristes et des Petits Frères de Marie.

13°. Tandis que le Père Champagnat s'occupait avec tant de zèle et de dévouement à l’œuvre des Pères, le P. Colin, supérieur général, y travaillait surtout depuis son élection avec non moins d'activité, mais sous un autre point de vue des plus importants et qui était l'objet des vœux les plus ardents de notre Vénéré Fondateur, je veux dire l'approbation de la Société des P. Maristes par le St. Siège, en attendant qu'on en fît autant pour les Frères quand les deux branches seraient parfaitement séparées, ce qui arriva après la mort du P. Champagnat, car dans le moment notre Vénéré [182] Fondateur croyait que l'autorisation des Pères était suffisante, puisqu'il voulait théoriquement plutôt que pratiquement que les Frères regardassent le Père Colin comme leur supérieur général. Donc, le P. Colin, après s'être muni de toutes les pièces nécessaires en pareille circonstance, se mit en route pour la Ville Eternelle, dans le but de solliciter cette faveur absolument nécessaire pour une société de prêtres missionnaires pour toute la catholicité. Cette demande, avec tous les documents qui l'accompagnaient, fut soumise selon l'usage à un examen long et sérieux dans la Congrégation des Evêques et Réguliers.

14°. Pendant ce temps, tous et surtout le Vénéré Père, qui nous faisait beaucoup prier à cette intention, attendaient impatiemment quel serait le résultat des démarches du P. Colin, lorsque le 11 mars 1836, sa Sainteté Grégoire XVI envoya le bref d'autorisation62, en confiant à la Société les missions de la Polynésie. Je dirai, en passant, que le Vénéré Père fut si joyeux quand il reçut cette heureuse nouvelle qu'aussitôt il nous en fit part avec une expansion de cœur tout extraordinaire. Aussi, sans tarder il écrivit au P. Colin pour lui demander la permission de faire ses vœux de religion.

Le P. Colin lui répondit que, quoique le bref autorisât les Pères à élire un Supérieur Général, il ne regardait pas son élection postérieure63 au [183] Bref suffisante et que par conséquent, il se garderait bien de recevoir des vœux. Il assure le Vénéré Père dans sa réponse qu'il est très édifié de ses dispositions et qu'il espère qu'elles seront les mêmes dans tous les autres Pères.

15°. Il est certain que le P. Colin, déjà élu, aurait pu à toute rigueur acquiescer à la demande du P. Champagnat, mais son humilité lui fit croire que le pouvoir de recevoir des vœux exigeait une élection canonique; c'est pour cela qu'il voulut que les Pères qui s'étaient tous rendus à Belley pour les exercices de la retraite procédassent d'après la teneur du Bref à l'élection d'un Supérieur Général, se démettant lui-même dès ce moment de cette qualité. La retraite terminée, on fit l'élection suivant le Bref apostolique. Le résultat fut la confirmation du R. P. Colin dans sa charge par l'unanimité des suffrages. Plusieurs voulaient nommer le P. Champagnat; mais à la fin, tous comprirent que l'œuvre des Frères qu'il avait fondée, l'occupait trop pour être chargé encore de celle des Pères. Du reste, on comprenait que son humilité et son obéissance mises en conflit par son élection, l'auraient jeté dans le plus grand embarras et on ne voulait pas le chagriner. Toutefois, pour lui témoigner combien tous appréciaient le dévouement dont il avait donné des preuves si évidentes en vue d'asseoir la Société des P. Maristes, on le nomma Assistant du R. P. Colin. Alors, suivant le désir qu'il avait d'abord exprimé à celui-ci, il fit ses vœux avec un contentement indicible, et à son exemple, les autres Pères l'imitèrent. [184]

16°. Voilà donc maintenant la Société des P. Maristes constituée et approuvée par le St. Siège, mais, je le demande qui a conduit à bonne fin cette oeuvre? évidemment le P. Champagnat et le P. Colin. Donc si ce dernier en est regardé comme le fondateur, ne doit-on pas d'après tout ce que j'ai dit dans ce chapitre, en regarder le P. Champagnat comme le co-fondateur? Après l'élection du R. P. Colin, notre Vénéré Fondateur revint à l'Hermitage pour préparer la retraite annuelle et recevoir les Frères des établissements. Cette année-là, je me souviens que jamais il ne fut plus pathétique et touchant dans ses conférences, avis et exhortations.

17°. Comme le St-Siège, ainsi que nous l'avons dit, avait confié la mission de la Polynésie à la Société de Marie, le Père Champagnat fournit pour sa part trois Frères64 pour y accompagner les Pères comme Frères coadjuteurs. M. Pompallier fut en même temps nommé évêque et supérieur de la mission. Il y avait longtemps que ses préjugés relativement au P. Champagnat s'étaient dissipés et plus que jamais il prisait la bonne direction que le Vénéré Père donnait à la Congrégation. Parmi les quatre missionnaires qui s'embarquèrent avec sa Grandeur pour cette mission, il est à remarquer que trois avaient été formés par le P. Champagnat savoir: Monseigneur, le P. Servant et le P. Forest. Les autres qui furent également sous sa direction et qu'il avait recrutés et conservés à l'Hermitage étaient les PP. Séon, Bourdin, Chanut, Matricon, [185] Besson et Terraillon; ce dernier se rejoignit de nouveau au Vénéré Père après avoir abandonné par ses conseils sa cure de N. D. de St. Chamond. Tous les neuf lui procurèrent la consolation de se lier définitivement à la Société de Marie par les trois vœux perpétuels de religion.

18°. Le Vénéré Père, en voyant partir les premiers ouvriers que la Société de Marie envoyait pour évangéliser les peuples sauvages de la Polynésie, fut pris d'une sainte envie de les accompagner. Il en fit même part au P. Colin; celui-ci tout en admirant son zèle, lui dit entre autre chose que sa mission n'était pas d'aller évangéliser les infidèles mais de former des apôtres à cette fin. Dès lors le Vénéré Père n'insista plus, croyant reconnaître dans ce refus qu'il n'était pas digne de cette faveur. Il disait dans son humilité: « On ne veut point de moi parce qu'on sait que je ne suis bon à rien. »

Il s'en dédommagea en préparant de bons Frères pour cette mission, en faisant beaucoup prier pour son succès. Nous parlant de celle-ci dans une conférence, il nous disait qu'il fallait rendre des actions de grâces à Dieu de ce qu'il accordait à la Société de Marie la faveur d'évangéliser les infidèles, parce que cette oeuvre spirituelle de miséricorde serait une source de bénédictions pour l'Institut. Il nous assurait même qu'il y aurait des martyrs, tout en nous manifestant l'ardent désir qu'il avait d'être de ce nombre. Il regardait même comme un devoir de prier particulièrement pour le salut des infidèles de la Polynésie parce que la Ste Vierge avait commis le soin de leur conversion à la Société de Marie.

19°. J'ajouterai pour conclusion de ce chapitre, qu'avant le départ de nos missionnaires, Monseigneur [186] Pompallier, à la retraite de 1836, bénit une nouvelle chapelle que le P. Champagnat venait de faire bâtir et qui complétait des constructions qu'il avait ajoutées aux anciennes et auxquelles il prit une part très active surtout pour celle de la chapelle. Il maçonnait lui-même pendant tous les moments qu'il avait de disponibles. En terminant ces diverses constructions, ayant sans doute un pressentiment de sa mort, il laissa échapper ces paroles: « C'est la dernière construction que je fais. » Etant présent à la bénédiction de la chapelle, il me semble lui avoir entendu prononcer moi-même ces paroles. Il prophétisait vrai, car huit mois après il n'était plus65. [187]





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